Côte d’Ivoire: Plus de 5 000 migrants revenus au pays (DGIE)

Plus de 5000 migrants ivoiriens, sont retournés au pays, a affirmé mardi 11 août, la Direction générale des ivoiriens de l'extérieur (DGIE).

La DGIE l'a annoncé au cours d'une table ronde initiée par le Réseau  ouest-africain de lutte contre l' clandestine (REALIC), au siège de la (), à .

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Selon son représentant à cette tribune de débats, Koli Touré, cette performance est le fruit de la politique de l'Etat de Côte d'Ivoire en matière  de lutte contre ce phénomène en cours depuis 2017 et pour laquelle un draft est déjà disponible qui sera bientôt soumis au gouvernement pour examen et validation.

M. Touré a évoqué, entre autres actions majeures, la collaboration avec l'Office français de l'immigration et de l'intégration (OFII) qui permet aujourd'hui aux migrants de revenir au bercail avec des projets banquables et la mise en place de comités régionaux de lutte contre l‘immigration clandestine suite à des campagnes de sensibilisation à travers tout le .

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L'état des lieux concernant la migration des , aux dires de l'Ong “SOS Migration clandestine” n'est pas “reluisant”» malgré la tendance à la baisse de leur arrivée sur les côtes italiennes. De 13 000 personnes supposées en 2016, le nombre d'ivoiriens est moins de 1000, a-t-elle mentionné, citant un rapport de l' (), publié en 2019.

« Ces chiffres ne prennent en compte les personnes  retenues dans les prisons au niveau de la ou encore retenues sur les côtes tunisiennes. Il faut aussi mentionner que ce sont 80% des victimes de traite identifiées en qui sont d'origine ivoirienne », a prévenu son assistant projet, Dogon Salia.

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La présidente du REALIC, Florentine Djiro, a donc plaidé pour une plus grande implication des organisations de la société civile afin de faire des propositions au gouvernement visant à mieux adresser la politique migratoire.

Cette table ronde, qui avait pour thème principal, « Défis migratoires  en Côte d'Ivoire : quelle action de la société civile ? », a bénéficié de l'appui de la Fondation Friedrich Ebert et de la CSCI. Elle visait à faire un état des lieux de l'émigration des jeunes ivoiriens, souligner le rôle de la société civile dans la sensibilisation sur les dangers liés à la migration irrégulière, proposer des pistes pour des alternatives concrètes à la problématique de la migration clandestine et renforcer la synergie d'action des OSC dans la réponse au flux migratoire clandestin.

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