La PN-RRC a sensibilisé les populations de Man sur les risques d'occupation des abords de cours d'eau et des flancs de montagnes.
Durant deux jours, ces travaux ont permis aux participants d'identifier, d'échanger sur les raisons et conséquences de l'installation des populations aux abords des cours d'eau, sur les versants de montagnes, ainsi que leurs impacts sur les activités touristiques.
Les communications ont également porté sur les obstacles au respect de la réglementation en vigueur en termes d'occupation de terrain urbain tout en proposant des pistes de solutions pérennes, pour l'amélioration du paysage urbain de la région du Tonkpi.
“Dans cette région les risques majeurs identifiés sont les suivants, la probabilité des glissements ou mouvements de terrain, les chutes de blocs rocheux ou de pierres, l'érosion et les inondations. Il s'agit des risques qui peuvent être exacerbés par une forte pression démographique », a souligné le secrétaire général 1 de la préfecture de Man, Gouassiro Ernest Mathieu.
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Il a rappelé qu'en 2016, suite aux fortes pluies, la rivière Ko de Man est sortie de son lit et a envahi les quartiers Libreville, Blokaus et Dioulabougou. En 2017 ces pluies et inondations ont causé des désagréments à quelque 1500 victimes à Bangolo (Guémon) et 1014 personnes sans logement à Man.
Créée par décret en 2012, la PN-RRC est une structure qui a entre autres missions de servir de cadre d'analyses et conseils au gouvernement, en vue de la mise en œuvre de toutes les actions qui visent à la prévention des risques de catastrophes, la réparation, l'identification des mesures urgentes, l'intervention, la reprise des actions normales suite à une catastrophe et la reconstitution poste catastrophe, a fait savoir le secrétaire exécutif de cette institution, Dr Kader Touré.