Covid-19 : révélation sur le rôle et la complicité de l’OMS dans la propagation du virus dans le monde

Pourquoi l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a couvert les autorités chinoises dans la pandémie du Covid-19 ? À quelle fin ?

On avait des doutes, mais là on est assis par terre sur une chaise. Selon un confrère d'investigation chinois, le nombre de morts du , déclarés par Pékin, pourrait être d'au moins 40 mille et non seulement 3 mille.

Le confrère aurait simplement enquêté en comptant le nombre d'urnes funéraires remises aux parents des victimes dont les proches décédés de la maladie, ont été incinérés dans des crematoriums géants installés dans la ville de Wuhan.

Le confrère a également filmé les longues files d'attente des parents des proches décédés et incinérés, chaque jour 24h sur 24, ce qui a permis de réaliser qu'il s'agit de dizaines de milliers de personnes.

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Ces révélations, pas forcément la vérité unique, qui tombent après celles de nombreux blogueurs chinois qui ont  » disparu » sans laisser de traces, renforcent les soupçons que de nombreux services secrets de pays occidentaux nourrissaient à l'égard des autorités de Pékin, quant à la crédibilité des informations officielles livrées sur la réalité de la pandémie en .

Déjà, il est de notoriété publique que Pékin a déployé un trésor d'imaginations et de répression, depuis octobre 2019, pour tenter d'étouffer toutes les alertes sur la découverte de la maladie sur le sol chinois.

Fin novembre et début décembre 2019, le Dr Li wenliang, le premier a avoir, dans une messagerie privée , informé 8 de ses collègues des ravages d'un virus un peu identique à celui du SRAS, a été interpellé et incarcéré, alors qu'il avait déjà, sans le savoir, chopé le virus.

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Les 8 collègues du Dr Li wenliang ont été interpellés et contraints de signer une déclaration dans laquelle ils s'engageaient à ne pas diffuser des « rumeurs sur une maladie qui n'existe pas ». Et tous les premiers rapports sur la maladie, ont été éliminés, précise le directeur de l'ONG Human Rights Watch (HRW), Kenneth Rotha. Le 6 février 2020, alors que la maladie, depuis fin décembre 2019 faisait des ravages en Chine, le Dr Li est mort à l'hôpital central de Wuhan, de la Covid19.

Sa mort, au départ niée par Pékin, puis confirmée par Pékin, sous la pression des blogueurs, provoquera une onde de choc en Chine, obligeant Pékin à un peu plus de transparence, sans renoncer pour autant à sa volonté d'étouffer toutes les informations sur la maladie.

Le 4 mars 2020, RSF (reporter sans frontières), s'est inquiété de la disparition de certains lanceurs d'alertes en Chine : » Le blogueur qui avait fait le plus de révélations sur le Coronavirus a disparu sans laisser de nouvelles. Des blogueurs ont disparu sans laisser de traces… » alerte l'organisation.

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Le même jour, le directeur de HRW pointera un doigt accusateur sur Pekin: »Tous les rapports sur le virus ont été éliminés. Pékin a faire taire toutes les critiques et toutes les alertes. L'heure est à la transparence totale, même si elle est embarrassante, car la santé publique doit passer avant la préservation d'un pouvoir politique. Malheureusement, ce n'est pas l'approche de Pékin « . Dira Kenneth Rotha.

On sait aujourd'hui, que l'organisation Mondiale de la Santé (), a couvert les cachotteries des autorités chinoises dont il est de notoriété publique qu'elles ont pesé de tout leur poids dans la désignation de son directeur général, l'Éthiopien, .

L'OMS, pendant quasiment trois mois, a freiné des quatre fers pour qualifier de pendemie, la maladie. Avant de le faire, après que tous les pays aient été atteints, le 11 mars 2020.

Pendant ce temps, 28 fois par semaine, déversait des milliers de voyageurs provenant de la Chine, dans le monde et en particulièrement.

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En appelant les dirigeants africains à se « préparer au pire » , le directeur général de L'OMS savait de quoi il parlait.

Cinq mois après la naissance du virus en Chine, la maladie, en Chine, semble avoir été maîtrisée. Et voilà Pékin, désormais dans la peau du sauveur, qui vient au secours du monde entier, qui tente d'exporter son modèle politique, en fourguant à coups de milliards de dollars, des masques, des tests de dépistages au monde entier, et des « dons » à l'Afrique, via Ethiopian Airlines (tiens!), et sous la bonne humeur du fondateur « d' » et les 53 pauvres d'Afrique.

Pékin, you be you? Ou bien d'aller m'asseoir par terre sur une chaise à l'INJS ?

Restez chez vous, restons chez nous.

Written by Assalé Tiemoko

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