Les Etats-Unis durcissent la menace : « tout individu qui assiste Bensouda s’expose également à des sanctions »

Les Etats-Unis ont annoncé le 2 septembre 2020, des sanctions contre la procureure de la CPI, Fatou Bensouda.

« Tout individu ou entité qui continuera à assister matériellement » la procureure « s'expose également à des sanctions », a déclaré le chef de la diplomatie américaine lors d'une conférence de presse.

De nationalité gambienne, Mme avait attiré le courroux des États-Unis en tentant d'ouvrir une enquête sur des crimes présumés qu'auraient commis les en .

En , le président Donald avait publié un décret autorisant des sanctions contre les « fonctionnaires, employés et agents, ainsi que les membres de leur famille immédiate » travaillant à la .

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Décrivant la CPI comme une institution « corrompue », M. Pompeo a déclaré que les États-Unis n'ont jamais ratifié le qui a créé la Cour et « ne toléreront pas ses tentatives illégitimes de soumettre les Américains à sa juridiction ».

Une recherche effectuée mercredi dans la base des données des sanctions américaines (liste SDN) a montré que la juriste gambienne, 59 ans, apparait deux fois dont une avec son nom complet, Fatou Bom Bensouda, sous la égorie des sanctions ICCP, établie par le décret du .

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Les sanctions annoncées mercredi frappent aussi Phakiso Mochochoko, Directeur de la Division de la compétence, de la complémentarité et de la coopération à la CPI.

Ce juriste originaire du faisait partie de l'équipe qui a supervisé la création du Tribunal spécial pour la .

Written by Christian Binaté

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