Critiques contre Ouattara : La notabilité de Gbéléban veut « donner des conseils en famille » à Tiken Jah

Entre Alassane Ouattara et Tiken Jah Fakoly, le courant ne passe plus
Entre Alassane Ouattara et Tiken Jah Fakoly, le courant ne passe plus
Fakoly, à Abidjan, le vendredi 16 mars 2018

Critiques contre : la notabilité de (village de la mère d'Alassane Ouattara, dans le département d'Odienné, dans le septentrion ivoirine) veut « donner des conseils en famille » à Tiken Jah.

« Tout ce que Doumbia Moussa (Fakoly) dit Tiken Jah a dit n'engage que lui. Nous envisageons d'envoyer son grand frère, Doumbia Alassane, député de Gbéléban, le chercher pour que nous puissions lui donner des conseils en famille ». Les propos rapportés par l'Agence ivoirienne de presse (AIP, média public), sont de Koné Issouf, porte-parole de la chefferie traditionnelle de Gbéléban.

Dans une série d'articles publiés par la presse ivoirienne et des médias internationaux, Tiken Jah s'était dressé contre l'éventualité d'un troisième mandat du président ivoirien. « Si le président Ouattara veut briguer un troisième mandat, il nous trouvera sur son chemin », avait-il asséné.

Critiques contre Alassane Ouattara

Dans une interview accordée à IvoireSoir.net, il s'en était aussi pris au projet présidentiel du de « En Côte d'Ivoire, nous avons un président de de la République, nous avons un vice-président, nous avons un premier ministre, nous avons un président de l'assemblée nationale, nous avons un président du conseil économique et social, nous avons un médiateur, nous avons une grande chancelière, ça suffit !

Parce que toutes ces institutions ont des budgets sur le dos du contribuable. Pourquoi venir créer un sénat ? Mon avis sur le sénat est simple. Ouattara veut caser les politiciens frustrés. Quand ils virent un ministre du gouvernement, ils vont le caser là-bas pour qu'on puisse l'appeler « monsieur le sénateur », pour ne pas qu'il parte dans sa région pour monter la population contre eux. C'est tout. Sinon, que va nous apporter le sénat ?

Au Sénégal, ils avaient le sénat mais ils s'en sont débarrassés. Au Mali, les gens voulaient le mettre en place, le peuple s'est levé et ils ont reculé. Au Burkina Faso, il y a eu une insurrection à cause du sénat. Nous avons vu ce qui s'est passé dans ces pays avec qui nous faisons frontière et aujourd'hui ils se lèvent pour mettre en place un sénat ».

Elvire Ahonon

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Written by Elvire Ahonon

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