Amédé Kouakou a effectué une visite de terrain, le 26 octobre 2021, sur la route Toumodi-Oumé, face aux dégradations observées.
Face aux dégradations observées sur les routes bitumées, deux grands types de traitement sont usuellement employés, à savoir : la fermeture des trous (PAT) et le renforcement (reprise de la route en totalité). Cependant, ces méthodes sont tributaires des budgets disponibles.
Les travaux de fermeture des trous nécessitent peu de moyens mais leur durée de vie est comprise entre 3 et 6 mois. Les travaux de renforcement des routes bitumées nécessitent d’importants moyens et permettent de prolonger la durée de vie de la chaussée de 15 ans comme sur les axes Yamoussoukro – Daloa, Dimbokro – Bocanda, Bouaké – Ferké, etc…
Ainsi a-t-il été envisagé une solution intermédiaire, dont le coût représente le tiers des travaux de renforcement et ayant pour avantage de prolonger de 5 ans la durée de vie de nos routes bitumées.
Cette méthode, si elle est concluante, pourra être vulgarisée sur le réseau de route bitumée afin d’améliorer les conditions de circulation des usagers en attendant les travaux de renforcement.
LIRE AUSSI : Lida Kouassi parle de sa nomination au PPA-CI de Gbagbo: « la mission ne fait que commencer »
Cette solution qui consiste en la fermeture des trous et en la mise en œuvre au-dessus de 5 cm de Béton bitumineux (communément appelée goudron) sur tout le linéaire, a été expérimentée sur l’axe Toumodi – Oumé et en des sections de l’axe Toumodi – Dimbokro.
Le suivi de l’évolution du comportement de ces routes expérimentales montrent que les dégradations enregistrées font moins de 1% du linéaire près de deux ans après la mise sous circulation de certaines sections.
LIRE AUSSI : Nomination au PPA-CI : Simone dit non à Gbagbo, quand la médiation Hubert Oulaye échoue
Les équipes resteront mobilisées pour le suivi de l’évolution de ces routes et les dispositions sont prises pendant cette phase expérimentale pour garantir les meilleurs conditions de circulation aux usagers.
