Détention d’employés de l’ONU en Éthiopie : le gouvernement répond à Antonio Guterres

En Éthiopie, des employés de l'ONU sont encore détenus. Le gouvernement promet de libérer ceux contre lesquels aucune preuve ne sera retenu.

Le gouvernement éthiopien a assuré jeudi 18 novembre 2021 que les membres du personnel des Nations Unies arrêtés seraient libérés si la police ne parvenait pas à fournir de preuves. Ces arrestations ont été réalisées dans le cadre d'une opération de police à grande échelle en Éthiopie.

L'annonce a été faite par le porte-parole du ministère éthiopien des Affaires étrangères, Dina Mufti. Il a souligné que les informations faisant état de la détention de membres du personnel de l'ONU n'avaient rien à voir avec l'organisation pour laquelle ils travaillent.


« Ce que le gouvernement fait, c'est d'appliquer la loi. Seuls ceux qui contreviennent aux lois et règlements en vigueur dans le pays doivent rendre des comptes », a déclaré le porte-parole aux journalistes lors de son point de presse périodique. Il a précisé que si la police ne disposait pas de preuves justifiant leur arrestation, ils seraient libérés.

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Mardi 16 novembre, le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a réitéré son appel à la libération immédiate des dix membres du personnel de l'ONU arrêtés en Éthiopie.
« Pour autant que le secrétaire général le sache, les membres du personnel sont détenus sans inculpation et aucune information précise n'a été fournie sur les raisons de leur arrestation », a indiqué son porte-parole dans un communiqué.


« Personne ne sera surveillé ou détenu par qui que ce soit parce qu'il appartient à un groupe ethnique particulier, à un pays particulier ou à une région particulière », a noté M. Mufti.

Written by Véronique Fortes

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