Pour Macron qui se prononce sur le dialogue ivoirien, il appartient à Ouattara de définir les termes d'une vie politique pacifiée.
Emmanuel Macron et Alassane Ouattara sur le marché de Bouaké, le 22 décembre 2019. La situation demeure tendue. Outre la reprise du dialogue avec Bédié et des gestes envers Laurent Gbagbo, que peut-il faire d'autre ?
Ce sont déjà deux points très importants. Il appartiendra ensuite au président Ouattara de définir les termes d'une vie politique pacifiée. Il devra sans doute faire des gestes d'ouverture dans la composition du prochain gouvernement ainsi qu'à l'égard des jeunes générations des partis politiques. Dans un pays où plus de 60 % de la population a moins de 35 ans, il serait bon que le prochain président ait moins de 70 ans…
Vous semble-t-il réceptif ?
Totalement. Il a lui-même hésité à introduire une limite d'âge dans la Constitution. Je vous le dis : je pense vraiment qu'il s'est présenté par devoir. Dans l'absolu, j'aurais préféré qu'il y ait une autre solution, mais il n'y en avait pas.