Mamadou Traoré, proche de Soro, donne son avis sur la décision de Laurent Gbagbo de laisser le FPI aux mains d'Affi.
L'action de Laurent Gbagbo, concernant la création d'un nouveau parti politique en laissant le FPI aux mains d'Affi N'guessan me fait penser à une bataille que nous avons connue dans la galaxie Soroiste. En effet, les membres du RACI, pour ne pas perdre toutes leurs énergies dans une bataille juridique pour le contrôle de ce parti politique, dont le Président s'est désapparient de Guillaume Soro et s'est apparenté au Restaurant, ont préféré créer leur propre parti politique qu'est le R-GPS.
Ainsi, le Président du RACI est parti avec une enveloppe dont le contenu s'est retrouvé au R-GPS. Que deviendra le FPI sans l'aura de Laurent Gbagbo ? On me dira qu'Affi a gagné la bataille du contrôle du FPI face à Laurent Gbagbo. Moi je pense plutôt que c'est Laurent Gbagbo qui n'a pas voulu engager une bataille inutile. Il sait que sans son aura au FPI, ce parti est sur la bonne voie pour mourir de sa belle mort.
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N'est-ce pas pour lui une manière très politique de tuer politiquement et de punir Affi Nguessan pour l'avoir défié? Laurent Gbagbo a maintenant une autre bataille à mener pour l'implantation nationale de son nouveau parti politique. Il fera sûrement comme le Gourou du Restaurant qui s'est appuyé sur les bases du parti qui l'a porté au pouvoir ,parti qu'il a mis sous l'éteignoir, pour construire son Restaurant.
Bonne chance à Laurent Gbagbo dans sa nouvelle aventure qui ne sera pas de tout repos. Ce qui me désole dans toute cette histoire, c'est que Laurent Gbagbo n'est pas prêt à prendre sa retraite politique concernant les échéances présidentielles de 2025. Pourtant moi je milite pour le retrait des trois papas gnagasseurs de la compétition électorale, car ce sont leurs batailles pour le contrôle du fauteuil présidentiel qui ont entrainé toutes les crises politiques que nous avons connues.
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En effet, l'ivoirité est la conséquence de leurs batailles politiques. Le coup d'État de décembre 99 est la conséquence de leurs batailles politiques. Les élections calamiteuses de 2000 sont la conséquence de leurs batailles politiques. La rébellion de septembre 2002 est la conséquence de leurs batailles politiques. La crise post-électorale de décembre 2010 à avril 2012 est la conséquence de leurs batailles politiques.
Les crises pré et post-électorales de 2020 portent encore leurs signatures. Et malheureusement nous n'allons pas échapper en 2025 aux conséquences morbides de leurs batailles politiques pour le contrôle du pouvoir d'État. Pauvres de nous les ivoiriens, surtout nous la génération universitaire des années 90, d'avoir encore dans nos pattes des papas gnagasseurs. Moi, je me suis engagé dans la rébellion, chose que je regrette amèrement, pour faire le combat du Gourou du Restaurant. Guillaume Soro a avoué qu'il a fait la rébellion pour ce dernier.
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Blé Goudé a créé les jeunes patriotes et mené son combat qui l'a entrainé à la CPI pour faire le combat du Woody de Mama KKB a mené sa bataille contre le Gourou du Restaurant et le Woody de Mama pour Nzueba. Pendant trois décennies, ces trois papas gnagasseurs nous ont entraînés dans leur gnaga.
Aujourd'hui nous avons tous ou presque toute la cinquantaine. Plus question pour nous de faire palabre de quelqu'un encore. Nous allons faire palabre de notre génération qui est en train de vieillir à cause de ces trois papas gnagasseurs. Et notre palabre ne sera pas dévastateur comme celui de nos papas gnagasseurs. Que Dieu nous garde.
