Election en Côte d’Ivoire : Aube Nouvelle de Vincent Toh Bi Irié appelle à une « revue électorale »

Dans une note bilan, l'ONG ivoirienne Aube Nouvelle, fondée par l'ex-préfet d'Abidjan, Vincent Toh Bi Irié, émet comme recommandation « la mise en œuvre d'une revue électorale en vue d'aboutir sur de possibles réformes électorales ».

Ces élections locales ont mobilisé les électeurs, pour le choix, le maintien ou le renouvellement des listes devant présider aux destinées des communes et des régions, à travers le territoire ivoirien.

Dans une note bilan, l'ONG ivoirienne , fondée par l'ex-préfet d'Abidjan, , émet comme recommandation « la mise en œuvre d'une revue électorale en vue d'aboutir sur de possibles réformes électorales ».

Pour l'ONG, cette suggestion est faite « dans le souci collectif d'éviter à la Côte d'Ivoire de futures crises dommageables à son progrès ». Car, « il faut créer la confiance autour du processus électoral et autour des institutions qui y concourent ».

Comme préoccupations, Aube Nouvelle a évoqué « la main d'œuvre électorale délictuelle » et des « accusations qui touchent directement des agents de la (Commission électorale indépendante) : corruption, collusion, absentéisme et amateurisme ».

« La participation aux élections en Côte d'Ivoire devient critique », s'inquiète Aube Nouvelle qui souligne la question de l'argent et de la suspicion par des candidats de l'usage abusif de l'argent pendant la campagne.

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Par ailleurs, elle fait observer que « des listes de candidats ont souligné leur difficulté ou impossibilité d'accès aux médias publics », le « Chantage au développement » et « la question de la liberté d'expression et de choix dans certaines localités ».

Concernant le contentieux électoral, « en tant que commission indépendante, la CEI est donc comptable de tous les dysfonctionnements constatés et des dysfonctionnements qu'elle n'aurait éventuellement pas anticipés », martèle l'ONG Aube Nouvelle.

Dans tout processus électoral ivoirien, les pics de risques de tension et de violence se situent sur trois temps majeurs, notamment le déroulement du vote, la compilation des résultats des bureaux de vote et l'annonce des résultats, poursuit le texte.

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L'organisation relève que « l'ouverture tardive des bureaux de vote a concerné quelques localités reparties sur le territoire national, sans toutefois être un phénomène généralisé ». A Botro, Brobo, Tiébissou, San Pedro, Djébonoua et Niakaramandougou, la pluie a retardé l'ouverture des bureaux de vote.

« Des tensions sans débordement ont été signalées du fait de la suspicion par certaines personnes de la poursuite de la campagne électorale autour de quelques bureaux de vote et du fait de convoyage d'électeurs. Ces faits se sont signalés à Tiassalé, Adzopé, Tiébissou, Duékoué et Ferkessédougou », mentionne l'ONG Aube Nouvelle.

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Par ailleurs, des saccages d'urnes et altercations entre groupes ont causé des blessés légers à Treichville, Marcory, Bingerville, Buyo, Kouibly et Madinani, rapporte Aube Nouvelle, qui note « des violences contre les bâtiments de l'Etat et des autorités administratives à Marcory, Tiébissou, Gohitafla et Madinani ».

Quelques blessés graves ont été enregistrés, notamment à Buyo, Guitry et Kouibly, à l'occasion de la compilation des résultats et l'annonce des résultats par la Commission électorale indépendante (CEI), affirme l'ONG Aube Nouvelle.

Written by Mohammed Ouattara

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