300 personnes soupçonnées d'être impliquées dans la tentative de putsch et de coup d'Etat raté en Ethiopie du 22 juin 2019 ont été arrêtées.
Les forces de sécurité éthiopiennes ont arrêté près de 300 personnes soupçonnées d'être impliquées dans la tentative de coup d'Etat régional ratée du 22 juin, a annoncé dimanche Abere Adamu, chef de la police de l'Etat régional d'Amhara (nord).
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Abere Adamu, qui a fait savoir qu'une équipe d'investigation avait été formée, a indiqué que celle-ci avait entamé une enquête approfondie afin d'arrêter tout autre suspect de la tentative de coup d'Etat. Il a ajouté que le calme était revenu dans la région et a exhorté la population à ne pas tenir compte des rumeurs propagées sur la présence d'éléments destructeurs.
L'incident, qui aurait été perpétré par les forces fidèles à Asaminew Tsige, responsable de la sécurité de l'Etat régional d'Amhara, a provoqué la mort de dizaines de personnes dont le gouverneur de l'Etat, Ambachew Mekonnen, et le chef d'état-major de l'armée éthiopienne, le général Seare Mekonnen.
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Migbaru Kebede, procureur général de l'Etat régional d'Amhara, Ezez Wassie, conseiller du gouverneur de l'Etat, ainsi que le major-général Geza'e Abera, ancien haut responsable de l'armée éthiopienne, ont également été tués dans la tentative de coup d'Etat régional.
Vendredi, Billene Seymoun, porte-parole du Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed, a déclaré que M. Tsige, qui est soupçonné d'être le cerveau derrière cette tentative, a été tué lundi dans une fusillade avec les forces de sécurité.
La tentative de coup d'Etat régional ratée a aussi causé une coupure totale des services internet dans le pays d'Afrique de l'Est alors que le gouvernement éthiopien a lancé une répression nationale contre cette tentative de coup d'Etat organisé, principalement dans la région d'Amhara et la capitale Addis-Abeba.
