ACTUALITES ADDIS ABEBA, 2 juillet 2020 (Yeclo avec Xinhua) — Au moins 81 personnes ont été tuées en Ethiopie après la mort d'un chanteur populaire qui a déclenché de violentes manifestations dans la région d'Oromia (sud), a déclaré mercredi un chef de la police.
Parmi les personnes ayant perdu la vie figurent des manifestants et des policiers, a précisé Ararsa Merdasa, le chef de la police d'Oromia lors d'un point de presse.
Hachalu Hundessa, un chanteur défendant les droits de l'ethnie d'Oromo et qui était devenu la figure populaire d'un mouvement de contestation ayant conduit à la chute du Premier ministre précédent en 2018, a été abattu lundi par des hommes armés non identifiés.
Après sa mort, d'énormes manifestations ont éclaté à Addis-Abeba, la capitale, et dans la région d'Oromia, pays natal du peuple Oromo.
Selon les médias, les autorités ont coupé l'accès à Internet dans certaines parties du pays mardi dans une tentative d'endiguer la propagation des manifestations. Fin