La Fédération estudiantine et scolaire de Côte d'Ivoire (Fesci) lance l'opération Boycott le 28 mai 2018, pour marquer ras-le-bol fasse face aux nombreuses plaies qui minent le système éducatif ivoirien.
« Nous vous demandons chers condisciples de rester simplement chez vous ce 28 mai 2018, pour marquer votre adhésion à cette nouvelle manière de lutter qui se veut responsable et sans incidence ».
Lire aussi : Grève des enseignants des universités publiques de Côte d'Ivoire pour dénoncer « la mauvaise gouvernance »
C'est le message que Fulgence Assi lance à ses camarades à travers un communiqué dont Ivoiresoir.net a eu copie. La FESCI lance l'opération Boycott le 28 mai 2018, qui consiste pour l'ensemble des élèves et étudiants de Côte d'Ivoire à manifester leur mécontentement face aux nombreuses plaies qui minent le système éducatif ivoirien.
« la couverture WIFI sur l'espace universitaire, l'équipement des salles de cours et des amphithéâtres, l'instauration d'une session de remplacement au niveau du BEPC et du BAC
La Fesci a au moins huit points de revendication. A savoir « la réhabilitation des cités universitaires, la mauvaise application du système LMD (sélection incluse), la couverture WIFI sur l'espace universitaire, l'équipement des salles de cours et des amphithéâtres, l'instauration d'une session de remplacement au niveau du BEPC et du BAC, le payement de la bourse au niveau du secondaire, la suppression des frais annexes aux inscriptions dans le secondaire, l'homologation des frais de scolarité dans les grandes écoles ».
Le secrétaire général de la Fesci Assi Fulgence Assi et l'ensemble des élèves et étudiants se disent trahis par les autorités en ce sens qu'elles n'ont pas tenu leurs promesses du 16 août 2017. « Ça suffit les cotisations pour le COGES ! Le lundi 28 mai, on boycotte ce système d'escrocs », lance la Fesci.
La Fesci avait lancé en début d'année scolaire, une opération pour exiger la suppression des faux frais à l'école. Quand bien même, le ministère de l'Education nationale de Kandia Camara, avait admis des taux non uniformes et souvent exorbitants dans certains établissements, rien n'a été fait, pour régler le problème des faux frais à l'école.
Salifou Ouattara