La Fondation Djuigui a sensibilisé les organisations féminines et les couches sociales de Gbéléban, au foyer des jeunes de la ville.
Cette activité s'inscrit dans le cadre de l'éradication de la mutilation génitale féminine et vise 10 500 personnes dans cette localité où la pratique est courante.
Ce projet a débuté en 2019 et prend en compte les régions du Kabadougou, du Folon et du Bafing, zones dont le taux de prévalence est de plus de 75 contre 36% au plan national de femmes qui subissent ce drame.
Malgré les efforts de plusieurs structures étatiques et non gouvernementales, le taux reste encore élevé. Pour la réalisation de ce projet, 30 organisations à base communautaire, des leaders religieux et chefs traditionnels seront directement impliqués, ont expliqué les organisateurs.
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Le préfet du département de Gbéléban, Addoh Tano, a invité les participants à dénoncer tous les éventuels cas de cette pratique rétrograde.