France : l’accord sur le plan de relance européen diversement apprécié (SYNTHESE) – Actualités 22/07/2020

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ACTUALITES , 22 juillet 2020 (Yeclo avec Xinhua) — L'accord sur le plan de relance européen – 750 milliards d'euros – obtenu au terme de quatre jours de négociations est diversement apprécié en . Alors que les uns qualifient cet accord « d'historique », d'autres se montrent peu satisfaits et s'interrogent sur la question du financement de l'emprunt.

« Un jour historique pour l' !  » a réagit le sur dès l'annonce de l'accord sur le plan de relance européen. Puis autour du ministre de l'Economie, de qualifier ce compromis entre les 27 « d'acte de naissance d'une nouvelle Europe » sur .

Pour la majorité l'accord sur le plan de relance est une avancée notable avec, notamment le principe d'un emprunt collectif « jamais arrivé », une distribution majoritaire des subventions pour les pays les plus pauvres.

Plusieurs personnalités politiques comme l'ancien président socialiste, , ou encore l'ancien Premier ministre de droite, Jean Pierre Raffarin, ont salué l'adoption de ce plan européen qui « marque un progrès majeur dans la solidarité entre les 27 ».

Mais pour les partis d'opposition, il s'agit d'une « opération de communication » de l' qui n'a rien avoir avec la réalité. « C'est un très mauvais accord pour tout le monde, notamment pour les Français », a expliqué le leader de Jean-Luc Mélenchon.

Selon M. Mélenchon, les pays dits « frugaux » vont moins cotiser au budget de l'Europe qu'auparavant, et « c'est les Français qui vont payer à leur place des sommes qui sont nécessaires. Et cela coûtera 20 milliards aux Français, qui vont payer plus et toucher moins » a-t-il indiqué.

La présidente du Rassemblement national (extrême droite) Marine Le pen a aussi qualifié pour les mêmes raisons le plan de relance de « pire accord pour la France ». «  sacrifie notre avenir et notre : impôts europé, abandon de notre agriculture, engagement financier colossal du pays… », a tweeté Marine Le Pen, précisant que la France « va contribuer à un fonds en étant contributeur déficitaire ».

A droite également le sujet soulève les mêmes interrogations : le remboursement de la dette commune, notamment la part des pays « frugaux ». Et à l'instar des politiques, l'appréciation des syndicats sur cet accord européen n'est pas la même. La CFDT a affiché publiquement son soutien à ce plan de relance de 750 milliards d'euros dans une lettre adressée au président Macron, bien avant son adoption.

Pour Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, ce plan de relance « à la capacité de restaurer enfin la confiance dans l'Europe que les citoyens ont perdue lors de la dernière crise ». Alors que Force ouvrière (FO), a préféré mettre en garde quant aux contreparties qui pourraient être exigées, notamment en « termes de rigueur budgétaire ou de réformes structurelles ».

Le syndicat a promis de veiller avec attention, à la manière dont cet accord sera mis en oeuvre. « Les plans nationaux de relance ne doivent pas devenir de nouveaux plans d'austérité » a prévenu FO dans un communiqué.

L'adoption de ce plan de relance européen a également inspiré les éditorialistes qui ont abordé sous des angles différents ce sujet qui divise. Dans un éditorial intitulé « Plan de relance : l' entre fractures et relance », Challenges un magazine hebdomadaire est revenu longuement sur les « éternelles divisions » des pays membres de l'.

« Unie dans la diversité… L'Europe n'a jamais porté aussi bien sa devise », raille à son tour l'éditorialiste du . Alors que pour celui des Echos, quotidien d'information économique, « l'accord sur le plan de relance constitue une étape historique dans la construction européenne, et ouvre des perspectives d'avenir en matière fiscale ». Fin

Written by Yeclo avec Xinhua

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