Cargill, le géant américain de l'agroalimentaire, riposte face aux accusations de fraude fiscale en Côte d'Ivoire, dénonçant une campagne de dénigrement sans fondement.
Selon une information relayée par Africa Intelligence, Cargill, le principal exportateur de fèves de cacao en Côte d'Ivoire, serait dans le viseur du fisc ivoirien pour un redressement fiscal de plus de 100 milliards de francs CFA (152,5 millions d'euros). Les autorités fiscales et douanières reprochent à Cargill d'avoir enfreint la réglementation des relations financières extérieures en exportant du cacao sans rapatriement des recettes, comme le stipule la loi.
La défense de Cargill
Cependant, Cargill nie avec véhémence ces accusations, déclarant qu'elles sont « entièrement fausses et sans fondement ». Dans un communiqué de presse, la multinationale américaine insiste sur son haut niveau d'intégrité et de responsabilité légale, affirmant qu'elle respecte « l'esprit et la lettre de la législation fiscale » dans chaque pays où elle opère.
Selon Cargill, ces allégations portent atteinte à leur réputation en tant que l'un des plus grands investisseurs américains en Côte d'Ivoire, un pays où ils mènent de nombreux programmes sociaux et de développement durable.
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Impact sur les activités de Cargill
Si les accusations étaient fondées, elles pourraient entraver les opérations de Cargill, particulièrement en ce qui concerne l'approvisionnement et l'exportation du cacao. La Côte d'Ivoire est le premier producteur mondial de cacao, et Cargill joue un rôle majeur dans cette industrie. Ainsi, toute perturbation de ses activités dans le pays aurait des répercussions considérables sur la chaîne d'approvisionnement mondiale du cacao.
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Conséquences potentielles
Toutefois, il est important de noter que les répercussions de ces accusations vont au-delà de Cargill. Elles soulèvent des questions plus larges sur la gouvernance d'entreprise et le respect de la réglementation fiscale par les multinationales opérant en Afrique.
Cela pourrait conduire à des appels pour une plus grande transparence et un meilleur respect des lois fiscales par les entreprises internationales, ce qui pourrait avoir des répercussions sur l'ensemble du secteur agro-industriel.
