Au micro de RFI, Fatou Bensouda, la procureure générale de la CPI fait un bilan du dossier ivoirien et celui de Gbagbo.
Les juges de la CPI rejeté le 31 mars 2021, l'appel de la procureure de la CPI contre la décision de la chambre de première instance qui avait acquitté l'ancien président Laurent Gbagbo et un de ses proches, Charles Blé Goudé, ex-chef du mouvement des Jeunes patriotes, lors d'un procès pour crimes contre l'humanité liés aux violences post-électorales en 2010 et 2011.
Deux mois après, de passage à Dakar, au Sénégal, la Gambienne Fatou Bensouda défend son bilan au micro de la correspondante de RFI, Charlotte Idrac.
« Non, non, pas du tout. Je n'en fais absolument pas une affaire personnelle, j'ai traité ce dossier de manière totalement dépassionnée, et avec professionnalisme. Lors du procès en appel, cinq juges ont statué. Et le fait que deux de ces juges étaient d'accord avec moi montre que ce n'était pas de la légèreté de ma part d'avoir été jusqu'au bout. La majorité a confirmé l'acquittement, nous le respectons. Mais ce n'est pas une défaite. L'affaire a été politisée, j'ai été attaquée, mais je n'ai aucun intérêt personnel dans ce dossier, j'ai fait mon travail de procureur » a lancé Fatou Bensouda, la procureure générale de la CPI au micro de RFI sur le dossier Gbagbo.
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Avant de se prononcer sur le camp de l'actuel président Alassane Ouattara, dans le dossier ivoirien.
« J'ai toujours dit que je travaillerais en toute objectivité dans ce dossier, sur les deux camps » a-t-elle déclaré.
