Amadou Gon a fait le point du dialogue politique le 20 février 2020 face à la presse, invitant l'opposition à éviter « les tensions artificielles ».
” Je ne souhaite pas qu'on crée des tensions artificielles (…) Il y a eu des points d'accords, je pense que nous pouvons avancer sur ces points d'accords, “, a souligné M. Gon Coulibaly lors d'une conférence de presse, à l'auditorium de la Primature, déplorant la volonté des partis d'opposition “de créer des crispations inutiles”.
Pour le Chef du gouvernement les discussions entre le gouvernement, les groupements politiques et les organisation de la société civile se sont déroulées dans une cordialité remarquable, ” une discussion qui s'est bien passée. Il n'y a pas eu de boycott”.
Au siège du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), mardi, le Pr Maurice Kakou Guikahué, intervenant au nom de la Coalition pour la Réconciliation, la Démocratie et la Paix (CRDP) avait déploré l'interruption ” brutale et unilatérale” de la deuxième phase des discussions politiques sur le code électoral.
LIRE AUSSI: Caution présidentielle : « le RHDP propose 250 millions FCFA », l'opposition dit « NON »
Pour Amadou Gon, les points de convergence admis, par les parties prenantes à ” ce dialogue inclusif”constitue un socle important pour l'élaboration d'un projet de loi, après les avis du Conseil du gouvernement et du Conseil des ministres présidé par le Chef de l'Etat, Alassane Ouattara.
Ces points de convergence de vues touchent à la question du parrainage citoyen avec des propositions de représentativité du candidat à la présidentielle constaté par un taux estimé à 1% d'électeurs inscrits dans au moins 50 % des régions ou une autre option de 1% d'électeurs inscrits sur l'ensemble du pays, a indiqué M.Gon.
LIRE AUSSI: Ouattara à propos de son 3ème mandat : « la Constitution prévoit un délai, ce délai sera respecté »
Selon lui, le relèvement de la caution entre 50 et 100 millions FCFA a été adopté à l'unanimité, également. En outre, a-t-il dit, le taux de suffrages de 5 % a été établi de concert par les parties pour bénéficier du remboursement de la caution exigible pour candidater à l'élection présidentielle La transhumance des électeurs convoyés d'une ville à une autre a été rejetée.
Il est exigé désormais la preuve de résidence pour les votants aux élections législatives et municipales. ” C'est faux de dire qu'il y a eu 40 points de désaccords”, a-t-il décrié.