Depuis la France où il est en exil, Soro, candidat à la présidentielle 2020, continue à se dresser contre le 3ème mandat de Ouattara.
« Chers Tous, La victoire nous tend la main. En Côte d'Ivoire il n'y a pas d'Homme-Dieu! Non au 3ème mandat de Alassane Ouattara, président de la République de Côte d'Ivoire. Malgré toute son intelligence exponentielle qu'il aille se reposer intelligemment! » a lancé ce mercredi 19 août 2020, Guillaume Soro, candidat à la présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020.
La nouvelle constitution ivoirienne autorise-t-elle Ouattara Alassane à se présenter pour un troisième mandat à l'élection présidentielle d'octobre 2020 ? Sur la question, l'opposition et le pouvoir en place affichent leur divergence depuis des mois. Au mois de mars, le président Ouattara Alassane avait mis un terme à la polémique en annonçant qu'il renonçait à briguer un troisième mandat en Côte d'Ivoire. Après la disparition du premier ministre Amadou Gon Coulibaly, candidat du RHDP à la présidentielle de 2020, le président ivoirien a décidé de se présenter à la présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020. Une décision qui ouvre les débats autour de sa légitimité pour un troisième mandat.
Mais pour le président Alassane Ouattara par question de rentrer dans ce faux débats, « Je ne rentre pas dans ce faux débat de la Constitution, qui d'autre connaît mieux cette Constitution que moi ? » a-t-il déclaré le lundi 17 août, devant une délégation, composée de Rois, Chefs traditionnels, Ministres, Élus et Cadres, est venue exprimer son soutien au Chef de l'Etat ainsi que sa reconnaissance pour ses actions de développement et pour la promotion de fils de ces Régions aux hautes fonctions de l'Etat.
Toujours selon lui, « La constitution est votée par le peuple. Et c'est bien moi qui ait soumis cette Constitution au vote pour la Troisième République. Alors qui peut se targuer de dire qu'il connaît mieux cette constitution que moi ? Les gens ( NDR : les opposants) , ils peuvent bavarder, mais je suis un croyant, je crois que chacun de nous a son destin et on ne peut pas fuir son destin » a-t-il laissé entendre.
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A moins de trois mois du scrutin présidentiel d'octobre 2020, la Côte d'Ivoire court vers une autres crise électorale ?
