A Daoukro, Hamed Bakayoko, a exhorté, le samedi 29 août 2020, la population à revenir aux fondamentaux du vivre ensemble.
“Chers jeunes, ce rendez-vous est important parce que ce qui s'est passé ici à Daoukro ne doit plus se reproduire, tout simplement parce que Daoukro est chez le Président Henri Konan Bédié (…) Je vous demande de tenir tous les engagements pris ici devant les chefs et vos aînés et que plus jamais de conflits inter-communautaires à Daoukro”, a conseillé le chef du gouvernement ivoirien à la préfecture de Daoukro dans le cadre de la tournée qu'il a entreprise depuis le jeudi 27 août 2020 à Bonoua.
Il a appelé toute la jeunesse (autochtone et allogène) au calme, précisant que dans chaque parti, l'on trouve toutes les différentes communautés.
”Qui vous dit que les gens que vous voulez agresser ne sont pas de votre parti politique?”, s'est-il interrogé. M. Bakayoko a également demandé aux jeunes de laisser la politique aux politiciens, car, selon lui, les champs de bataille sont les campagnes électorales et les urnes.
”Je vous en prie, chers jeunes, ne gaspillez pas votre énergie, votre avenir à cause de la politique. Prenez en main votre destin. Nous sommes engagés au sein du gouvernement à une politique de financement de projets des jeunes. Daoukro ne peut pas être un théâtre de conflits communautaires parce qu'ici on se connait tous”, a-t-il déclaré.
Pour étayer son argumentation, le chef du gouvernement a révélé entretenir des relations étroites avec le député Olivier Akoto, du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI, opposition).
”Partout dans le monde, il y a un brassage des cultures, il y a un mouvement des peuples. Ces mouvements font que nos carrefours sont des brassages culturels qui sont un enrichissement. Nous devons nous accepter, nous devons nous aimer les uns les autres. Organisez vos tournois, vos tournées artistiques, de réjouissance, travaillez pour vous assurer un avenir, une famille”, a conclu le Premier ministre.
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Des manifestations se sont déroulées à Daoukro suite à l'appel de l'opposition à marcher contre la candidature du Président Alassane Ouattara à la présidentielle d'octobre 2020, occasionnant des morts d'hommes, des blessés et des dégâts matériels, a-t-on noté.
