Henri Konan Bédié, Président du PDCI-RDA était face à la presse ce dimanche 26 juillet 2020 après avoir voté à la convention d'investiture du parti.
Convention locales du PDCI-RDA : le président Henri Konan Bédié a voté ce dimanche 26 juillet 2020, à l'auditorium de la maison du Parti à Cocody. A la suite de cet acte citoyen, le Président du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI) s'est adressé à la presse nationale et internationale.
Monsieur le Président, est-ce que votre candidature est une forme de revanche sur l'histoire ?
Henri Konan Bédié : Avant de répondre à votre question, je voudrais m'adresser d'abord à nos militants, pour les féliciter de la parfaite organisation de ces élections de la convention éclatée de notre parti, vieux de près de 73 ans. Ils ont bien travaillé, je les en félicite.
Ce jour est un jour exceptionnel dans la vie de ce parti. Il s'agit de procéder de la façon la plus démocratique que possible à des élections pour le choix de son candidat à l'élection présidentielle 2020.
En tant que militant, je suis venu accomplir mon devoir de voter. J'ai donc comme vous le voyez étant et parlant voté tout à l'heure. Vous me demandez la raison de ma candidature.
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Cette candidature répond à un engagement que j'ai pris devant les instances du PDCI-RDA de me présenter à l'élection présidentielle d'octobre 2020. Et cela goûte l'attente des militants auxquels je répond. Il s'agit pour moi de remplir une mission de salut public, pour restaurer la Côte d'Ivoire.
En effet le constat que je fais de la situation de notre pays est plutôt amer. Dans tous les secteurs, nous subissons une dégradation. Au plan démocratique, c'est la perte des libertés collectives et individuelles, la mise à l'écart de l'état de droit. Encore au plan politique, c'est la réconciliation tant attendue par les Ivoiriens n'a pas été réalisé. Et ce que nous faisons, c'est donc en tenant compte de ce constat de fixer nos priorités.
Elles sont nombreuses et consignées dans notre programme de société et de gouvernement. Bientôt les militants et la population ivoirienne auront la primeur de ces choix stratégiques. Nous voulons d'abord restaurer la Nation, nous voulons nous préoccuper spécialement de l'école, de la santé, de la sécurité, du bien-être des Ivoiriens. Nous voulons nous soucier des problèmes de chômages qui assaillent notre jeunesse.
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Bref, si nous nous présentons c'est surtout pour les nouvelles générations (les jeunes, les garçons, les filles), pour esquisser avec eux un avenir meilleur, car le chômage frappe à près de 90% cette population cible. Voila l'essentiel, j'aurais beaucoup à dire et nous le dirons pendant la campagne à venir.
Les gens racontent que votre âge est un handicap pour la campagne à venir.
HKB : Ça c'est leur problème. Pour ce qui me concerne je réuni actuellement toutes mes forces physiques et intellectuelles. Il n'y a pas d'âge au regard de la constitution. Mon âge est un âge tout à fait légal pour me présenter. Alors c'est leur problème de soulever le problème de l'âge.
L'âge pour nous au PDCI c'est un atout. L'âge réunit l'expérience et aussi la compétence. Il ne faut pas quand même oublier que j'ai gouverné ce pays pendant 7 ans et ensuite compte tenu du contexte de dégradation avancée de la situation générale de notre pays, je crois mon parti estime que je suis le mieux placé, l'homme de la situation.
