HRW dénonce les nouvelles arrestations d’opposants en Côte d’Ivoire : « Affi détenu au secret sans avoir accès à des avocats »

Human Rights Watch (HRW) dénonce les arrestations d'opposants en Côte d'Ivoire dont Pascal Affi N'Guessan, un ancien Premier ministre.

Depuis l'élection, les autorités ivoiriennes ont arrêté plus d'une dizaine de membres de partis de l'opposition, qui ont rejeté les résultats et ont déclaré avoir instauré un Conseil national de transition pour organiser de nouvelles élections. Les membres de l'opposition, dont Pascal Affi N'Guessan, un ancien Premier ministre, ont été détenus au secret et interrogés sans avoir accès à des avocats pendant plusieurs jours après leur arrestation. Trois membres de l'opposition, dont N'Guessan, sont toujours en détention, alors que neuf autres ont été libérés sous caution.

s'est entretenu par téléphone avec plus de 36 personnes sur les violences postélectorales, notamment 24 victimes et témoins d'Abidjan, Oumé, Toumodi, Elibou et M'Batto, ainsi que des journalistes, des avocats, des membres de partis de l'opposition et des représentants de la société civile. Human Rights Watch a aussi analysé des photographies et des enregistrements vidéo pour corroborer les récits des victimes et des témoins.

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Le 20 novembre, Human Rights Watch a adressé un résumé de ses conclusions ainsi que des questions à Aimée Zebeyoux, la Secrétaire d'État ivoirienne chargée des Droits de l'Homme. Aimée Zebeyoux a envoyé un courrier de réponse le 25 novembre.

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