Shinzo Abe, Premier ministre du Japon prévoit de démissionner de son poste en raison de soucis de santé, a-t-on appris d'une source.
Devant donner une conférence de presse sur ce sujet dans la journée, il aurait déjà annoncé sa démission lors d'une réunion de sa formation. Le dirigeant japonais âgé de 65 ans aurait assuré que sa démission n'aurait qu'un impact limité sur le parti au pouvoir et qu'il continuerait à jouer son rôle jusqu'à ce que son successeur soit choisi.
Les rumeurs concernant la détérioration de sa santé ont été amplifiées par deux visites dans un hôpital de Tokyo en une semaine.
Sa première admission à l'Hôpital universitaire Keio le 17 août, pour ce qui a été décrit à l'époque comme un « bilan de santé » qui a duré plus de sept heures, a encore alimenté les inquiétudes concernant sa santé.
LIRE AUSSI: Gbagbo retiré de la liste électorale : Georgette Nekalo sur France 24 démonte les preuves de la CEI
Le 24 août, M. Abe est retourné dans cet établissement pour y recevoir les résultats de ce bilan de santé et subir d'autres examens pendant quatre heures. Ce même jour, il devenait le dirigeant japonais resté le plus longtemps au pouvoir en atteignant la barre des 2.799 jours.
Si cela se confirme, ce serait la deuxième fois que Shinzo Abe devrait quitter la tête du gouvernement pour des raisons de santé. Lors de son premier mandat, qui avait débuté fin septembre 2006, il avait brusquement quitté son poste en 2007 en raison d'une colite ulcéreuse chronique, une maladie intestinale.
Après une victoire écrasante aux législatives en 2012, il a retrouvé le poste de Premier ministre et ses sept ans et demi de mandat ont fait de lui le leader le plus longtemps en fonction au Japon. Il aurait dû passer une année supplémentaire à la tête du pays, sa présidence du PLD devant en effet prendre fin en septembre 2021.
LIRE AUSSI :UDPCI: Programme de la convention d'investiture de Mabri Toikeusse de ce vendredi
Avant que les rumeurs ne s'accumulent dans les milieux politiques et l'opinion publique, un hebdomadaire avait rapporté que M. Abe avait vomi du sang à son bureau le 6 juillet, ce qui avait alors suscité des inquiétudes quant à sa mauvaise santé.