Jean-Michel Amankou, membre du Bureau Politique du PDCI, invite les militants du parti de Bédié à ne pas céder au découragement.
Cher(e) ivoirien (ne), sur le terrain de la haine, du désordre, de la déshumanisation de l'homme, tu n'as rien à prouver au diable : c'est son terrain de prédilection. Aussi va-t-il te faire croire que c'est dans ce zèle nocif, consistant à ôter des vies à des innocents que tu obtiendras la promotion dans ton parti et même dans la société. Et le drame, c'est toujours le petit peuple qui pleure la disparition de son fils, la destruction de ses biens.
J'ai toujours rêvé d'une république dans laquelle on tient l'horreur en horreur ; hélas !
Que Dieu agisse sur le mental de tous, qu'il console les cœurs et suscite des politiques basées sur la promotion de la vie, de la justice et de la crainte de Dieu. J'en appelle donc à une Côte d'Ivoire des valeurs.
C'est pourquoi, je voudrais humblement, appeler mon parti le PDCI-RDA, à accepter cette donne et à s'inscrire résolument dans un dialogue constructif pour la préservation de la Paix, si chère au président Félix Houphouët-Boigny dont nous nous réclamons.
J'invite les militants du PDCI à tourner la page et à ne pas céder au découragement car nous avons une seule Côte d'Ivoire. Préservons-là coûte que coûte par notre mobilisation citoyenne pour la consolidation de la PAIX et de la promotion d'une RECONCILIATION définitive de tous les Ivoiriens.
Aussi voudrais-je rendre un grand hommage au Président HENRI KONAN BEDIÉ qui, du haut de ses 86 ans, continue de porter avec courage la lutte de la Paix et à se présenter comme un disciple du père fondateur de la Côte d'Ivoire moderne, Félix Houphouët-Boigny.
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Je salue à juste titre cette rencontre du mercredi 11 novembre 2020, entre les présidents BEDIÉ et OUATTARA, à l'hôtel du Golf, un lieu chargé de souvenir, un symbole pour ces deux personnalités.
Et comme nous avions l'habitude de le dire, la Côte d'Ivoire n'a pas de problème d'ordre économique, mais elle a plutôt un problème d'ordre politique dû à certaines incompréhensions dont nos deux leaders sont invités à faire table rase pour faire avancer le navire Ivoire sur des eaux paisibles.
Ces personnalités de haut vol qui viennent de ‘‘briser le mur de glace du silence'' savent que le bien-être des populations passent par la paix.
Si elles ont décidé de concert de renouer la confiance et de démontrer leur volonté de rompre définitivement avec les contentieux politiques par des actes forts, cela est à saluer.
Ayons le courage de les accompagner et non de mettre au premier plan nos intérêts qui ne sont pas forcément ceux de la population qui elle, aspire à la quiétude et que nous ne devons nullement sacrifier sur l'autel d'un vil intérêt.
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Oui, nous devons arrêter de compter les morts de cette crise car ce n'est pas un bilan reluisant.
C'est plutôt un bilan assombrissant, enténébrant et macabre occasionné par les vices de notre jeune démocratie dont nous aurions pu faire l'économie. Ne dit-on pas que le dialogue est l'arme des forts ?
Il n'est donc jamais trop tard pour bien faire et aucun sacrifice n'est de trop pour la préservation de la PAIX.
Je suggère donc au Président OUATTARA d'associer par la discussion, toute l'opposition constructive, afin de réduire cette fracture sociale qui si l'on n'y prend garde, risque de désagréger ce pays de l'humanité qui l'a toujours habité et de l'espérance promise à l'humanité. Nous démontrerons ainsi notre dépassement de soi et notre sens élevé de la patrie pour un miracle politique appelé de tous nos vœux.
Pour paraphraser JOE BIDEN, j'exhorte le régime à ne pas considérer les opposants comme des ennemis et vice-versa. Car, nous sommes tous des Ivoiriens, nous aspirons au vivre ensemble dans le progrès pour tous et le bonheur pour chacun.
Oui, pensons NATION!
Vive la Côte d'Ivoire !
Vive son Unité !
