Jil-Alexandre Ndia, d’Abidjan.net : le « gazeur » né d’une famille noble et bourgeoise, mais qui a souffert pour se réaliser dans la vie

Vincent Toh Bi Irié, l'ancien préfet de la ville d'Abidjan, trace la vie de Jil-Alexandre Ndia, co-fondateur d'Abidjan.net.

(Jeunes, si vous n'êtes pas capables de prendre 10 minutes de votre temps pour lire l'expérience de vie de ceux qui ont réussi, qui ont innové, et dont le parcours vous fait rêver, vous ne serez jamais à mesure de fournir 0,001% des efforts et des sacrifices qu'ils ont consentis pour devenir vos modèles et des personnes respectées. Si vous ne pouvez ni ne voulez lire , passez votre chemin. L'intelligence et la richesse humaine ne s'acquièrent jamais par la paresse de l'esprit. Il n'y a pas de notes vocales ici.)
Avec sa petite petite moto Honda rouge, Jil sillonne Cocody. On l'aperçoit partout. Il joue les dandy. Adepte de poulet, il déniche des endroits originaux, « Poulet de Thomas » à Cocody et « Poulet cassé à Treichville », un poulet à la moutarde, à la Rue 12. Au moins une fois par semaine, il se rend dans l'un de ces endroits avec ses amis et ses amies.

A l'époque, il « gaze » beaucoup (Il sort beaucoup) en boîte dans les endroits de réjouissance et dans les endroits huppés d'Abidjan, Hotel Ivoire et autres.

Gil est de très bonne famille et de la haute classe sociale bourgeoise ivoirienne. Mais à cet âge , et dans cette abondance et confort, il est loin d'imaginer qu'il souffrira énormément des années plus tard pour vivre de sa passion , lui qui avait à Abidjan tout ce qu'il faut pour être heureux.

Du CP1 à la 5ème, il fréquente le Lycée Mermoz, l'école huppée des enfants de l'élite de la capitale ivoirienne.
Mais l'élève est turbulent et la direction de l'Ecole le recale. Il ne passera pas en classe de 4ème. Ses parents qui ne voient pas la nécessité de faire redoubler un enfant si tôt l'enlèvent de l'école et l'inscrivent au Groupement Scolaire de la Riviera où il retrouve d'autres élèves turbulents et des caïds, exclus de Mermoz. Il ne s'améliore guère.

LIRE AUSSI : Gbagbo dans la Mé: personnes agressées et car calciné, le PPA-CI parle au PM et demande au Procureur de se saisir de ce dossier

En 1990, l'année est déclarée blanche. C'est l'année de l'ouverture démocratique africaine et du multipartisme. Des régimes tombent en Afrique, d'autres sont obligés de s'adapter. En Côte d'Ivoire, l'Ecole suit le mouvement et est en ébullition. Les autorités ferment donc cette poche de bouillonnement social.

Après le BEPC, Jil est inscrit au Lycée Blaise Pascal, une autre école de prestige. Il y retrouve son ami Daniel, qu'il avait laissé au Lycée Mermoz en classe de 5ème . Daniel, retenez ce nom car il sera enchevêtré avec la vie de Jil les décennies qui vont suivre.
A Blaise Pascal, Jil se familiarise avec l'internet, non encore disponible dans de nombreuses écoles publiques ivoiriennes.
La vie de bourlingueur et de « gazeur » à Abidjan commence à inquiéter les parents de Jil. Quand il obtient le Bac, ses parents jugent urgent de l'éloigner de la capitale Abidjan et de le couper de son réseau social d'amusement. Une punition d'enfant de riche: il est envoyé aux États-Unis.

Aux Etats-Unis, Jil rejoint deux frères qui y font déjà leurs études. Il tente de constituer un petit réseau d'amuseurs, mais les Etats-Unis fonctionnent différemment.

A 21 ans, il met fin à sa prometteuse carrière de « gazeur ». Pourtant certains de ses amis avec qui il était à Abidjan et qui sont eux aussi venus aux études aux Etats-Unis continuent de s'amuser, à leurs dépens car ils retourneront bredouille au pays plus tard, sans diplôme.
Jil est né à Londres en 1975, quand son père Georges Ndia est le représentant du café-cacao à Londres. Il y reste jusqu'à l'âge de 5 ans et ses parents reviennent pour un nouveau poste à Abidjan.
Sa mère avait choisi le nom Gil parce qu'elle voulait et pensait qu'elle aurait une fille. Mais quand naît ce garçon, elle lui donne quand même le nom de Gil . On y joint Alexandre, une autre histoire .

Dès le retour à Abidjan, il commence l'Ecole Primaire à l'Ecole des Petits de Treichville.
Il a fait Londres, est allé régulièrement en vacances en Europe, mais il est resté petit enfant de Cocody dans l'âme. Il aime la vie à croquer à belles dents.
Il est donc perdu quand il est « expédié » aux Etats-Unis. Malgré ses origines familiales, il est surpris de voir que chaque Américain possède un ou des comptes bancaires. Lui, n'en a jamais eu à Abidjan.

LIRE AUSSI : Municipale 2023 : la bataille de Yopougon aura lieu et Bictogo l'emportera haut les mains si …

Tout est organisé, structuré, les opérations financières facilitées. Son frère Camille travaille aussi dans la banque et il découvre le fonctionnement d'une institution bancaire qu'il ne connaissait pas. Cela lui donne des idées, encore vagues.
Mais il est encore envahi par la vie solitaire. Il n'a jamais vécu une telle vie d'ostracisme où toutes ses dépenses sont contrôlées et où il n'a pas ses amis autour de lui. Il brise sa solitude en se rabattant sur le téléphone. Il appelle tous les jours tous les amis d'Abidjan pour bluffer et prendre de nouvelles. Il est accroché au téléphone les premières semaines de son arrivée jusqu'à ce que tombe sa première facture : 2000 dollars de communication téléphonique (plus de 1 millions de frs CFA aujourd'hui).
Ses parents n'en peuvent plus. Ils lui coupent les vivres. Il est asphyxié. Son deuxième frère Franck Philippe, Ingénieur dans une entreprise de packaging aux États-Unis, l'aide à se relever.

Il rentre au Campus quelques mois plus tard, au Campus de Louisville, dans le Kentucky où il apprend l'anglais.
Puis il arrive à Bloomington, dans l'Indiana où il fait froid. Il voulait rentrer dans une bonne école, tout en ne restant pas loin du Kentucky où se trouvent ses frères.
Il intègre Indiana University.
Il fait froid. Il n'y a pas d'ami, pas de frère, pas de possibilité de « gazoil ». Ses parents lui coupent toute ligne téléphonique. Il communique avec Abidjan par fax encore appelé télécopie, un appareil qui envoie une copie de votre lettre dans toute partie du monde, je dis bien lettre. Plus de longs bavardages, accroché au téléphone. Il faut envoyer ce que vous voulez dire en une seule page écrite à la famille.

Seul et sans aucun lien social à proximité, Jil découvre en 1996 un outil que l'on appelle Internet, alors peu connu. Il crée une adresse email et envoie un message à son ami Mohamed Kandé, également ami de son frère, qui est à Chicago. Celui-ci répond 20 minutes plus tard. Comment un système de communication peut être si rapide?
Jil est émerveillé. Il vient de découvrir un instrument qui va bouleverser sa vie.
Google est encore naissant. Mais avec YAHOO on peut déjà faire des recherches avec des mots clés.
Internet brise la solitude de Jil. Il est connecté dès qu'il est à proximité d'un poste. Quand il voit un ami ou une connaissance connectée, il lui envoie un message automatiquement et la réponse vient instantanément.
Il constate que son ami Daniel est toujours connecté aussi, en Pennsylvanie. Daniel étudie les finances.
Jil est passionné par l'informatique. Et ses cours de comptabilité et de finances pour lesquels ses parents l'ont envoyé aux Etats-Unis l'ennuient.

Un professeur l'encourage à opter pour les systèmes d'information.
Dans la foulée, Jil et Daniel créent un petit site d'informations ivoiriennes qu'ils appellent ABIDJAN.NET auquel ils n'accordent pas grand intérêt. Ce site est le produit évolué d'une autre plateforme qu'ils avaient mise en place pour que les anciens du Lycée Mermoz gardent les liens .

En 1997, il vient en vacances à Abidjan enfin. Il obtient des stages à Nestlé, à Citybank et au Cabinet Ernst and Young. Mais Jil sent au fond de lui qu'il n'est pas fait pour les finances, il n'en a plus le désir alors que son père gère de grandes entreprises (Directeur Général de Nestlé pendant une vingtaine d'années).
Il pense qu'il peut allier les finances (sa fibre familiale) et l'internet (sa passion).
Quand il rentre de vacances et qu'il retrouve son campus aux États-Unis, il bascule dans les systèmes d'information, sans en informer son père.

De 1997 à 1998, il obtient un diplôme en Management and Information System.
Automatiquement, il lui est offert un travail dans une société pétrolière à Houston, dans la société UNIC. Il décline l'offre.
Jil pense qu'on peut faire beaucoup de choses avec Internet et fonder de grandes entreprises. Sa conviction est forte et profonde. Il ne veut pas travailler pour quelqu'un d'autre que pour lui-même. Et puis, il est aux Etats-Unis, le pays où tous les rêves les plus fous sont possibles.
Il monte son rêve avec son ami…Daniel. Daniel a fini son diplôme un semestre plus tôt. Il arrive chez Jil dans l'Indiana et il y reste un mois.

Ensemble, les deux amis montent toute la stratégie. Daniel va s'installer dans la Silicone Vallée, le rêve du Génie américain.
En 1999, lorsque Jil finit ses études quelques mois plus tard, il s'embarque, sans en informer personne, dans un long voyage de 24 heures de route pour rejoindre… Daniel, dans la Silicone Vallée.
En chemin, il tombe en panne. Daniel lui fait un transfert rapide d'argent.
Quelques mois plus tard, il se résout à informer son père, qui rentre évidemment dans une colère noire devant ce fils imprévisible : « Tu fais quoi en Californie ? C'est quoi Internet ? Débrouille toi seul à partir d'aujourd'hui ».
Pour qui connaît le père Ndia, il ne profère pas de menaces à la légère. Il joint l'acte à la parole.
Jil se retrouve encore seul dans son aventure. Il est obligé de réussir son affaire.
Entre-remps, le père de Daniel, qui lui est fasciné par internet tente une médiation. Il demande à Bakary Traoré d'apaiser le père Ndia, qui entre-temps est devenu Président de la Chambre de Commerce.
Après quelques mois de diplomatie sociale, Bakary arrange un rendez-vous par Skype entre lui, le père et le fils Ndia. On est en 2001. Jil explique pendant 30 minutes à son père et au médiateur qui n'y comprennent toujours rien.
Le Père Ndia a du mal à comprendre comment on peut vivre juste avec internet.
Souvent lorsque tout est bloqué autour de vous et que vous n'arrivez ni à vous expliquer ni à vous en sortir, faites la passe au temps. Il gèrera les passifs et la situation.

LIRE AUSSI : Affectation en ligne en 6e et orientation en seconde : le taux de réalisation est passé de 66% en 2018 à 97,74% en 2022

Un jour, le père de Jil est en visite de travail au Sénégal et quelqu'un lui dit : « On a toutes les informations sur la Côte d'Ivoire grâce à Abidjan.net ». Tiens, Abidjan.Net, la folie de son fils. Il n'y prête pas attention.
Un autre jour feu le Premier Ministre Jean Konan Banny est en visite officielle dans les locaux de l'Union Européenne. Les diplomates qu'il rencontre lui disent qu'ils suivent la situation en Côte d'Ivoire grâce à…Abidjan.Net …encore.
De retour en Côte d'Ivoire, le Premier Ministre dit au père Ndia : « Ton fils fait des prodiges avec Abidjan.Net, qui est devenu le portail de référence de l'information sur la Côte d'Ivoire en Occident ».
Le Père Ndia appelle encore son fils pour mieux comprendre .Jil lui fait des démonstrations d'utilisation de cet instrument, montre à sa mère comment on peut y trouver des recettes de cuisine. Elle est fascinée mais le Père est toujours sceptique. Mais Gil est toujours sous embargo financier.

Il demande à la mère de Jil d'aller à San Diego voir sur place cette affaire.
La mère, Marie-Jeanne Yacé, vient trouver son fils dans la Silicone Vallée vivant dans des conditions insalubres avec une barbe hirsute. Il mange mal et a dépéri.
La maison est sale, avec des cafards partout. Mais elle voit la passion de son fils et les perspectives sur lesquelles peut déboucher cette passion.
De retour au pays, elle essaie de convaincre le père Ndia d'aider son fils dans la réalisation de son projet.
En 2001 le père Ndia accepte enfin de payer les frais de voyage de son fils pour qu'il vienne tout lui expliquer à Abidjan .
Jil arrive, parle à son père et en profite pour explorer le terrain.
Il obtient un stage de 3 mois à AVISO, qui lui demande un rachat d'Abidan.Net. Il leur propose plutôt un partenariat de publicité. Un contrat est signé. C'est le premier contrat de la petite entreprise, pour un montant de 3 millions de francs. Jil est sur un nuage. Il peut donc vivre et faire fortune de leur trouvaille, Daniel et lui !
Après son stage à Abidjan, Jil retourne aux États-Unis . Daniel et Jil créent Weblogy en 2001 et ouvre un compte bancaire. A ce moment, ils ont plus de 100.000 abonnés, au bout de 3 mois. Ils sont aux anges.
Ils réalisent qu'ils ont un modèle économique qui est la publicité.
Ils lancent un compendium de compétences intellectuelles et de ressources humaines, qu'ils nomment « Job Afrique ». Le site fait sensation au point qu'ils sont interviewés par le journal Le Monde.
Les succès s'enchaînent. Ils ont de gros clients privés, nationaux, institutionnels et internationaux dont la Bad (Banque Africaine de Développement).

Puis ils créent un sous-compte en ligne « Cyber-Marchés », l'ancêtre des livraisons ivoiriennes à domicile.
Sur le site, ils vendent des produits surtout alimentaires africains. Ils proposent leurs services à un Ivoirien basé à Atlanta, qui vend les produits d'origine ivoirienne.
En quelques jours, les ventes explosent et le commerce prend tous les Etats-Unis. Gombos, attiéké, aubergine, graine, arachide, akpi, ignames, bananes, manioc, huile rouge, désormais tous les produits du terroir peuvent s'acheter en ligne. La diaspora africaine est heureuse.
Le commerce envahit l'Europe ensuite.
La vente en ligne s'élargit aux produits culturels, CDs et DVDs peuvent être achetés facilement et être livrés. Les DVD de la série ivoirienne « Ma Famille » s'arrachent de par le monde.

Eu égard au succès d'Abidjan.Net, Daniel et Jil veulent rentrer définitivement en Côte d'ivoire pour opérer à partir de leur pays.
Daniel rentre le premier et commence à mettre tout en place. Quelques mois plus tard, Jil décide de le rejoindre et part à l'aéroport pour prendre le vol …le 19 Septembre 2002. La compagnie l'informe qu'en raison d'une tentative de Coup d'Etat le même jour à Abidjan, le vol est annulé.
Daniel est déjà à Abidjan. Les communications sont coupées et difficiles. Les gens cherchent à s'informer par tous les moyens. Ils recourent aux sites les plus crédibles, dont Abidjan.Net.
Les deux amis y voient donc une opportunité. Ils relaient les informations 24h/24h. Grâce au décalage horaire, ils s'alternent pour fournir en primeur les informations les plus fiables. En quelques jours, ils engrangent des centaines de milliers de nouveaux abonnés.
Abidjan.Net est devenue une institution, un passage obligé pour apprendre, connaître, savoir, informer et s'informer.
A partir de 2004, Jil Ndia fait la navette entre les Etats-Unis et la Côte d'Ivoire. En 2008, il revient s'installer en Côte d'Ivoire. En 2010, la grave crise électorale le contraint à retourner aux Etats-Unis, d'où il continue de multiplier les contrats pour Abidjan.Net. Daniel, lui, part au Maroc ouvrir un bureau de secours. Ce back-up s'avère d'utilité jusqu'à ce jour.
En 2015, Daniel et Jil reviennent s'installer à Abidjan. Définitivement.
Abidjan.Net conquiert des parts de marchés, s'étend en Afrique et dans le monde.
Plus tard, l'entreprise développe des produits bancaires, le rêve de Jil: allier les finances et les systèmes d'information.

Abidjan.Net engrange de nombreux prix et distinctions :
2021 – Prix de la meilleure Fintech d'Afrique Francophone
2021 – 1er Prix du meilleur entrepreneur web média par la PNCI et Ministère de la Communication et des Médias
2021 – 1er Prix national du meilleur Portail web & Agrégateur d'actualités de Côte d'Ivoire par la PNCI et Ministère de la Communication et des Médias
2021 – 1er Prix de la meilleure entreprise de presse par la PNCI et Ministère de la Communication et des Médias
2020 – Listé dans le Top 100 des personnalités les plus influentes de Côte d'Ivoire
2019 – Prix d'Excellence pour le développement de la communication du Président de la République de Côte d'Ivoire
2019 – Décoré au grade d'Officier de l'ordre National
2019 – Listé dans le Top 100 des personnalités les plus influentes de Côte d'Ivoire
2018 – Décoré au grade d'Officier dans l'ordre du Mérite Ivoirien
2017 – Listé dans le Top des 50 Visages de l'IvoireTech
2016 – Prix de la Meilleure Entreprise de Communication Digitale – ASCOM
2016 – Prix de la Promotion et de la divulgation de l'information boursière dans l'UEMOA
2013 – Prix d'Excellence de l'Entreprenariat Jeune du Président de la République de Côte d'Ivoire
2013 – Prix du Jeune Entrepreneur de la CGECI organisé par le patronat ivoirien
2012 – Nominé Jeunes Leaders 2012 du Futur par le Crans Montana Forum
2009 – Décoré au grade d'Officier dans l'Ordre du Mérite des Postes et Télécommunication de Côte d'Ivoire
2002 – Nominé dans les Top 50 des Managers Africains par le Magazine Economia de Jeune Afrique Group.
Une photo a circulé en Août 2022 où l'on voit Jil Ndia, enfant, posant à côté du premier Président de la République de Côte d'Ivoire, Félix Houphouet-Boigny. Certains internautes sont allés de leurs commentaires pour affirmer que quelqu'un qui est né de bonne famille ne peut pas dire qu'il a souffert dans la vie.

LIRE AUSSI : Massacres du 28 septembre 2009 en Guinée : Dadis Camara accuse Alpha Condé et Sékouba Konaté

Ce n'est pas vrai. On peut être né d'une famille noble et bourgeoise comme celle de Jil et souffrir pour se réaliser dans la vie. Tous les enfants de personnes riches ou bourgeoises ne sont pas toujours destinés à une vie facile et de luxe, s'ils ne se battent pas comme tous les autres enfants.
La vie de Jil Ndia en est une illustration.
Jeune, te dit : ta passion, ta vie . Crois en tes rêves et vole. Tes souffrances du moment font le lit de ta gloire demain.

Municipale 2023 : la bataille de Yopougon aura lieu et Bictogo l’emportera haut les mains si …

Vavoua : tolérance zéro face aux congés anticipés