Yamoussoukro, 1er juil 2020 – Le respect des droits des enfants en période de pandémie du Covid-19 a été fortement recommandé mardi à Yamoussoukro par les participants à la célébration de la 29 eme journée mondiale de l'enfant africain.
Selon le directeur régional femme, famille et enfant de la région de la Marahoué, N'goran Alexis, qui a prononcé une conférence sur le thème nationale de la journée ‘'respectons les droits des enfants afin de mieux les protéger en cette période de Covid-19'', le manque de moyens ne doit freiner personne dans la prise en compte des droits des enfants.
« Tout n'est pas que argent. Aujourd'hui l'enfant a besoin d'information. Il faudrait que chaque parent s'asseye avec son enfant et lui explique les dangers de la pandémie et les nouveaux comportements à adopter. Les enfants copient tellement bien que nous allons nous rendre compte qu'ils nous suivent ».
Pour le chef de projet protection à l'Ong renaissance santé Bouaké (RSB), Kouassi Denis « en période normale les droits des enfants sont violés et en cette période de crise sanitaire il va sans dire que les droits des enfants vont être violés aussi et donc il faut interpeller tout le monde que cette période de Covid-19 ne doit pas nous emmener à continuer de violer les droits des enfants ».
Il a notamment souligné que depuis l'annonce de la pandémie avec les contraintes qu'elle impose à tous, plusieurs cas de violation flagrante des droits des mineurs ont été recensés et traités dans la confidentialité.
« C'est vrai qu'on n'a pas toutes les données mais en cette période il y a eu des cas de viol que nous-mêmes on a pu collecter, des tentatives de viol et bien d'autres atteintes dont sont victimes les enfants ».
Liée au massacre des enfants sud-africains le 16 juin 1976 alors qu'ils réclamaient une éducation de qualité, la journée de l'enfant africain est célébrée chaque année et permet de mettre le doigt sur une problématique liée à la protection de l'enfant.
gso/ask
