Kandia Camara à Diabo : « Jeunes de Botro ne vous laisser pas manipuler dans le mauvais sens »

La ministre Kandia Camara a animé un meeting à Diabo le dimanche 28 septembre 2020, où elle a adressé un message aux jeunes de Botro.

La de l'éducation nationale, de l' et de la , , a invité les jeunes du département de à dire non à la violence, lors d'un meeting tenu à à l'initiative des responsables locaux du rassemblement des pour la démocratie et la paix (, au pouvoir).

« Je voudrais demander aux jeunes du d'être une jeunesse responsable, c'est-à-dire, une jeunesse qui apporte et non qui détruit, une jeunesse qui donne et non qui casse, brûle ou saccage les bien publiques ou privés », a-t-elle exhorté.

Elle leur a demandé de se préoccuper plutôt de leur avenir que de se laisser manipuler par les hommes politiques pour assouvir leurs propres intérêts.

LIRE AUSSI : Kandia Camara depuis Diabo : « Je suis venue pour saluer cet exemple d'une jeunesse entreprenante et responsable »

« Jeunes de Diabo, de Botro et de la grande région de Gbêkê, je voudrais vous demander de ne pas vous laisser manipuler dans le mauvais sens. Celui qui veut vous manipuler pour votre réussite suivez-le, mais celui qui veut vous manipuler pour aller casser, détruire ou insulter. Celui-là n'est pas votre ami, mais plutôt votre ennemi », a dit Kandia Camara.

Elle leur a demandé de ne pas accepter d'être les moutons du sacrifice de ces hommes politiques qui les incitent à la violence alors que leurs familles sont mises à l'abri. « Chers jeunes, tous ceux qui vont vous demander de sortir pour aller casser demandez-leur de sortir eux-mêmes avec leurs enfants et leurs épouses pour être en première ligne, mais qu'ils ne vous envoient pas à l'abattoir », a-t-elle, en outre, recommandé.

L'ancienne secrétaire générale du et actuelle membre du directoire du RHDP n'a pas manqué d'ailleurs de saluer la maturité d'esprit des jeunes de Gbêkê qui ont épargné les différentes localités de cette région des violentes du mois d'août 2020 contre la du président à l'élection du 31 octobre.

Written by Dorges Boly

« Guillaume Soro est conscient que la rébellion qu’il a menée a fait beaucoup de victimes »

Violences faites aux femmes : « Quel plaisir peut-on tirer à voir celle qu’on aime saigner ou pleurer »