Les combats entre l'armée malienne et la rébellion touareg se sont intensifiés le dimanche 12 novembre 2023 dans la région de Kidal, au nord du Mali.
Ces affrontements, qui se déroulent à quelques dizaines de kilomètres de la ville de Kidal, bastion des séparatistes, sont d'une grande importance symbolique pour les deux camps.
L'armée malienne, qui a reçu le soutien du groupe paramilitaire russe Wagner, affirme avoir enregistré « des avancées très significatives » et avoir « dispersé » les forces adverses. De son côté, le Cadre stratégique permanent, alliance de groupes armés à dominante touareg, affirme avoir piégé les soldats maliens et les mercenaires russes sur un plateau à 25 km de Kidal.
Il est difficile de déterminer avec certitude qui a pris l'avantage dans ces combats, les deux camps avançant des bilans contradictoires. Cependant, il est clair que les violences se sont intensifiées et qu'elles pourraient avoir de graves conséquences pour la stabilité du nord du Mali.
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Les enjeux de ces combats
Les combats entre l'armée malienne et la rébellion touareg sont d'une grande importance symbolique pour les deux camps. Pour l'armée malienne, il s'agit de reprendre le contrôle de la région de Kidal, qui est un bastion des séparatistes et un enjeu majeur de souveraineté pour l'Etat central. Pour la rébellion touareg, il s'agit de défendre son autonomie et de maintenir son influence dans la région.
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Ces combats pourraient également avoir des conséquences importantes pour la sécurité du Mali. La région de Kidal est un important foyer de l'insurrection jihadiste qui sévit au Mali depuis 2012. Une intensification des combats entre les forces maliennes et les groupes armés pourrait contribuer à déstabiliser davantage la région et à favoriser l'expansion des groupes jihadistes.
