En meeting, Koné Katinan, porte-parole du PPA-CI, a depuis Port-Bouët dénoncé et interpellé le pouvoir RHDP sur les arrestations des politiques en Côte d'Ivoire.
Koné Katinan à Port-Bouët. « On pensait, dans nos différences, qu'on s'entendrait sur l'essentiel. On a cru qu'on était arrivé à une sorte de paix et de réconciliation en Côte d'Ivoire. Malheureusement, depuis une dizaine de jours, ce qui se passe dans notre pays inquiète. Le pouvoir a commencé à arrêter ses opposants. Or, c'est ce qui gâte un pays. On ne peut pas être tous d'accord sur tout dans ce pays. Il y a deux jours, ils ont condamné 26 de nos camarades à 2 ans de prison, simplement, parce qu'ils ont accompagné notre Secrétaire Général qu'on avait convoqué.
Chers hommes de Dieu, chers chefs coutumiers, continuez de prier pour ce pays ; nous vous demandons de reprendre votre bâton et de continuer à nous parler, parce que le mauvais esprit n'a pas encore quitté la Côte d'Ivoire ; parce que l'injustice est en train de renaître dans notre société(…). »
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Le ministre Justin Katinan Koné, porte-parole du PPA-CI, répondait à l'invitation de Mme Blaho Lydie, présidente de l' »Association des jeunes femmes capables »‘ de Port-Bouët', qui, avec 35 autres associations soeurs, célébrait, samedi 11 mars 2023, la Journée Internationale des droits des Femmes, dont il était le parrain.
Prenant la parole pour l'occasion, le Vice président du PPA-CI en a profité pour faire un cours magistral relativement à ce qui devrait prévaloir entre un pouvoir et son opposition.
« La politique a ses contraintes. Respecter l'adversaire en politique, c'est très important. Mais, violenter l'adversaire, parce qu'on a le pouvoir, ça donne des résultats catastrophiques dans un pays…On ne peut pas gouverner en voulant constamment imposer la peur aux autres. Ça ne marche pas », a dit le porte-parole de Laurent Gbagbo, pour qui, « le PPA-CI n'est pas un parti qu'on peut effrayer ».
C'est pour quoi, il invite le pouvoir en place à souscrire à la démarche politique suivante : « vous dirigez, et nous, nous critiquons. C'est ainsi qu'on construit ensemble un pays. Revenons à l'essentiel, qui est de construire la démocratie en Côte d'Ivoire ».
Enfin, sur la question des droits de la femme célébrés en cette journée, le ministre du Budget du dernier gouvernement du Président Laurent Gbagbo s'est voulu sans ambiguïté.
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Pour lui, « l'essentiel, c'est aussi, travailler au respect des droits des femmes, c'est de faire en sorte que les filles aillent à l'école et qu'elles aient les mêmes droits que les garçons, car la personne qui incarne le pouvoir de Dieu sur terre, c'est la femme, par le don de la vie qu'elle fait à l'humanité. Ce sont elles, le noyau et la vie de l'humanité ». Aussi va t-il les exhorter à prendre entièrement leur place en politique. Cela, non sans les célébrer chaleureusement, et les cadeauter, à travers diverses activités (concours, Awoulaba et culinaire, tournoi Maracana, tombola, et…) qui ont tenu en haleine tout le sous-quartier d'Adjouffou.
