Koumassi : Le QG de N’Dohi attaqué, Bacongo accusé, Watao cité

La campagne pour les élections municipales à ont commencé à prendre une tournure violente. Ce mardi 9 octobre 2018, le QG de N'Dohi Raymond a été violemment attaqué. Le camp du maire sortant accuse celui de et fait cite Watao. En attendant une réaction des concernés, un proche des deux hommes a d'ores et déjà nié toute implication. Ci-dessous la déclaration du chef de la sécurité de N'Dohi.

Une image que nous avions trouvée anodine a circulé sur les réseaux sociaux, montrant des leaders du transports de Koumassi autour du Colonel Ouattara Issiaka dit Wattao. Selon nos sources, ceci était une rencontre pour planifier un projet de électoral à Koumassi en faveur du candidat Cissé Ibrahima dit Bacongo.

Pour notre part, nous n'avons cessé de croire à l'expression de la démocratie selon les déclarations de la CEI, de la Préfecture d' et du Gouvernement. Mais il a fallu voir se développer dans les jours suivants une machine de violence contre les partisans du sénateur-maire Raymond N'Dohi et ses supports de campagne (panneaux, affiches…).

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On aurait pu considérer cela comme des accrochages habituels en pareille période électorale, et le Mardi 02 Octobre 2018, suite à un point de presse tenu par lesdits leaders du transport, les responsables du collectif des transporteurs Gadji yves et Koudou Guy, ont été pris pour cibles, allant jusqu'à fermer de force leur bureau et les menaçant d'élimination physique.

L'un des blessés lors de l'attaque enregistré par le commissariat
L'un des blessés lors de l'attaque enregistré par le commissariat

Seulement une semaine après, le Mardi 09 Octobre 2018, des troupes armées conduites par les mêmes leaders du transport, partisans du candidat Cissé Ibrahima dit Bacongo, assiègent le Q.G politique du maire Raymond N'Dohi, et saccagent tout à leur passage, agressent et pillent, avant de se rendre à la mairie .

Là aussi, ils saccagent tout autour, mais se heurtent aux forces de l'ordre, gendarmes et policiers. Les faits se sont déroulés alors que le Préfet de région d'Abidjan avait convoqué une réunion de sensibilisation sur les violences électorales, ce jour même.

Des mis en cause ici avec le lieutenant-colonel Watao
Des mis en cause ici avec le lieutenant-colonel Watao

Un recrutement au CBCG de Treichville et des rencontres au camp de Sébroko, auraient le même objectif de braquer les élections. Et cette opération bien planifiée est conduite par des noms bien connus du milieu de la violence du transport :

Touré Anzoumanan alias OMBACK

Bamba Gaoussou alias BLINDÉ

Hien Sansan Ludovic

Kamissoko Baye alias ITAH

Diawara Souleymane alias SOLO KAHIRA

kamagaté Issouf

Camara Moussa dit CAMOUSS

Ce sont des jeunes commis à cette triste mission qui sont affectés à différents lieux de vote selon la répartition annexée au présent document.

Un curieux dispositif avec des équipes aux noms de guerre attribué au camp Bacongo
Un curieux dispositif avec des équipes aux noms de guerre attribué au camp Bacongo

Nous interpellons ici l'État, garant des libertés et des droits de chacun, en cette période électorale et aussi la CEI pour une élection juste et transparente à Koumassi. À cet effet, des forces de sécurité et de défense qui ont une large connaissance des faits doivent être mobilisées car nous continuons de croire que les populations ont besoin de paix et de sérénité, après tout ce qu'elles ont vécu au temps de la crise post électorale.

Toutefois, nous nous réservons le droit et par tous les moyens d'organiser une légitime défense car nous ne laisserons personne voler notre victoire.

 

Commandant Koné Ibrahim

Responsable de la cellule Sécurité de la liste PDCI de Koumassi

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Written by Elvire Ahonon

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