Diawala, Fresco, Krindjabo, Lafokpokaha, Sangopari, Zakoua : La discrète pré-campagne de Soro dans le pays profond depuis trois semaines. Depuis ce mercredi 25 avril 2018, il est à Fresco. Ci-dessous, son message sur le pardon et la réconciliation.

« Il faut que tout le monde aussi accepte de venir demander pardon. Moi je dis faire la guerre, n'est pas une bonne chose. C'est parce que ce n'est pas une bonne chose que je viens demander pardon. D'autres pensent que quand je viens le faire, c'est une faiblesse. Je ne suis qu'un être humain. »
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« La Côte d'Ivoire n'est pas le seul pays qui a connu la guerre »
« Le pardon vient de ceux qui ont compris ce qu'ils sont réalité en toute humilité. Le pardon guéri, il libère, il soulage. Depuis que le monde est monde, il y a toujours eu les guerres. La Côte d'Ivoire n'est pas le seul pays qui a connu la guerre. »
« je revendique la réconciliation parce que c'est grâce à elle que les prisonniers seront libérés »
Guillaume Soro
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« Nous devons accepter de pardonner »

« Je pense que nous devons accepter de pardonner. Ceux qui aiment la guerre et qui ne veulent pas pardonner, et qui veulent rester dans la guerre, je les invite à engager une autre guerre, celle de la réconciliation, du pardon et de la paix. C'est celle-là qui mérite d'être menée aujourd'hui. »
« Je suis légitime et légitimement fondé à parler de réconciliation »
« Tant que tous les ivoiriens du nord, du sud, du centre, de l'est et de l'ouest, ne vont pas se considérés comme des frères et sœurs, nous ne réussirons pas à relever le défi du développement. Je suis légitime et légitimement fondé à parler de réconciliation parce que j'ai été un acteur dans ce pays. Au nom de ça je revendique la réconciliation parce que c'est grâce à elle que les prisonniers seront libérés ».
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