La rébellion menée par Guillaume Soro a été l'arme qu'a utilisée Ouattara, alors Président du RDR, pour tirer à bout portant sur Gbagbo.
Je voudrais, pour la gouverne des uns et des autres, insister sur un fait que beaucoup d'ivoiriens n'arrivent pas encore à percevoir.
La rébellion de Septembre 2002, menée par Guillaume Soro ,est la conséquence, je dis bien la conséquence ,de la guerre que se sont menée Bedié, Ouattara et Gbagbo.
Si ces trois là n'avaient pas mené une guerre de succession d'Houphouet Boigny, notre pays n'aurait pas connu le coup d'Etat de Décembre 1999.
Ce coup d'Etat est la conséquence de la bataille de Bedié, Ouattara et de Gbagbo.
Et la rébellion menée par Guillaume Soro est la conséquence de la gestion de ce coup d'Etat et de l'installation au pouvoir de Laurent Gbagbo en excluant de la compétition électorale Ouattara et Bédié.
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La rébellion menée par Guillaume Soro a été l'arme qu'a utilisée Ouattara ,alors Président du RDR, pour tirer à bout portant sur Gbagbo.
Et Ouattara a été soutenu en cela par Bedié avec qui il s'est mis en alliance dans le cadre du RHDP conclu en 2005,en pleine rébellion.
Ouattara,le Président du RDR d'alors ,avait vendu un rêve à Guillaume Soro.
Ce dernier, naïvement comme nous autres,y avait cru.
À l'épreuve du pouvoir, Ouattara nous a montré qu'il était pire que Bedié et Gbagbo dans leur gouvernance.
C'est pourquoi Guillaume Soro a décidé de se séparer de lui afin de ne plus être comptable des crimes commis lors de son troisième mandat anti-constitutionnel.
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C'est aussi pourquoi Guillaume Soro ne cesse de demander pardon aux ivoiriens qui ont souffert de la rébellion qu'il a menée pour quelqu'un en qui,naïvement, il avait cru.
Avant donc de vouloir condamner Guillaume Soro pour la rébellion qu'il a menée, il faudrait se poser la question suivante.
Ouattara et Gbagbo n'ont-ils pas applaudit la prise des armes en Décembre 99 contre Bedié ?
Si oui, c'est ce que ce sont eux qui ont encouragé Guillaume Soro à prendre les armes en Septembre 2002.
Puisque ces derniers, à un moment donné, ont été les mentors de Guillaume Soro.
Gbagbo l'a été quand Guillaume Soro était le Secrétaire Général de la FESCI. (1994-1998)
Ouattara l'a été quand Guillaume Soro l'a rejoint au RDR et quand Guillaume Soro était le Secrétaire Général des Forces Nouvelles (1998-2011)
Ce sont ces deux là, par leur approbation de la prise des armes contre Bedié en Décembre 99,qui ont encouragé Guillaume Soro à prendre les armes en Septembre 2002.
J'insiste. La rébellion de Septembre 2002 est la conséquence des guerres que se sont menées Bedié, Ouattara et Gbagbo.
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Et pendant la rébellion, alors que Guillaume Soro, alors le « bon petit » de Ouattara combattait Gbagbo par les armes,Blé Goudé, alors le « bon petit » de Gbagbo apportait la riposte avec les jeunes patriotes.Ces derniers étaient également armés et constituaient des supplétifs de l'armée nationale.
Ouattara et Gbagbo ont donc utilisé leurs deux « bons petits » pour se mener la guerre.
Et Bedié a fini par se ranger du côté de Ouattara avec son « bon petit » KKB.
Mais je tiens à préciser que les trois « bons petits » de ces trois leaders sont des amis.
Malgré leur adversité politique, ils ne se haïssent pas comme leurs « vieux pères «
Et je peux rassurer qu'eux et leur génération au pouvoir, notre pays retrouvera la paix.
Voici pourquoi je recommande fortement le retrait des trois grands de la vie publique politique.
Sinon,nous ne connaîtrons jamais la paix.
Ils manipuleront leurs troupes pour se mener des guerres fratricides.
Et c'est la nouvelle génération qui sera la plus grande perdante de ces guerres d'ego menées par ces trois leaders qui devraient, en principe, être des elders au lieu d'être des va-t-en guerre.
Je voudrais lancer un appel à tous les leaders de notre génération afin qu'ils prennent conscience de leur force et de faire bloc autour du mieux placé parmi eux pour gouverner le pays.
Et les derniers sondages commandités par Ouattara ont démontré que Guillaume Soro est le mieux placé parmi les leaders de sa génération à gérer le pays.
Mettons nos orgueils et nos ambitions personnelles de côtés pour penser à l'avenir de notre génération.
Nous avons tous aujourd'hui 50 ans et plus.
Nous ne sommes plus des enfants.
Nous sommes, pour la plupart aujourd'hui,des grands-pères.
Si à cet âge nous acceptons qu'on nous considère comme des enfants incapables de gérer le pays,à 60 ans nous seront des vieux aigris qui n'ont pas su saisir leur chance de diriger le pays.
Mon adresse vise particulièrement les leaders de notre génération.
Prenons notre destin en main.
