Photo prise le 29 mai 2020 sur la Maison Blanche à Washington, aux Etats-Unis. (Xinhua/Liu Jie)
Il n'est pas nécessaire de chercher des coupables à l'heure actuelle, il faut au contraire s'unir dans la lutte commune contre cette catastrophe internationale, a indiqué M. Lavrov.
MOSCOU, 17 juin (Xinhua) — Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a critiqué mercredi les Etats-Unis pour leur retrait de plusieurs organisations et traités internationaux.
« C'est un processus lamentable. Nous constatons que ce ne sont pas des actions ponctuelles mais une véritable politique, un système et une stratégie : abandonner tous les accords qui imposent des obligations aux Etats-Unis, même s'ils demandent simplement à Washington de coopérer et de rechercher des solutions mutuellement acceptables », a analysé M. Lavrov au cours d'une conférence de presse.
Il a rappelé que les Etats-Unis se sont retirés de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO), du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU, de l'Accord de Paris sur le changement climatique et de la plupart des traités portant sur la stabilité stratégique et le contrôle des armements.
Les Etats-Unis, en tant que grande puissance mondiale, pourraient activement contribuer aux efforts collectifs de la communauté internationale dans divers domaines où la coopération est nécessaire, a souligné M. Lavrov.
Pourtant, le pays a choisi une autre voie, celle d'abandonner les formats qui permettent une telle coopération, a-t-il déploré.
Au sujet des critiques américaines à l'encontre de l'OMS, M. Lavrov a fait remarquer que l'institution est le principal mécanisme de mobilisation des efforts internationaux en matière de lutte contre les maladies, y compris l'actuelle pandémie de COVID-19.
La Russie ne voit aucun fondement aux accusations portées contre l'OMS et estime qu'elle a travaillé en totale conformité avec ses mandats, a déclaré le ministre.
Il n'est pas nécessaire de chercher des coupables à l'heure actuelle, il faut au contraire s'unir dans la lutte commune contre cette catastrophe internationale, a-t-il ajouté. Fin
