ACTUALITES NAIROBI, 10 novembre 2020 (Yeclo avec Xinhua) — Le Kenya a exhorté mardi la communauté internationale à promouvoir un accès équitable aux vaccins contre le COVID-19 dans un contexte de percées récentes des essais de dernière phase menés par les principaux fabricants.
Selon Patrick Amoth, directeur général de la santé au ministère de la Santé, le Kenya salue l'annonce du développement d'un vaccin efficace et sûr qui stimulera les efforts pour contenir la pandémie.
« Les vaccins contre le COVID-19 sont un bien public mondial pour la santé auquel les pays devraient avoir accès de manière équitable », a déclaré M. Amoth lors d'une intervention à l'assemblée virtuelle de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) depuis la capitale, Nairobi.
Il a réaffirmé à cette occasion le soutien du Kenya à l'OMS en tant qu'institution spécialisée des Nations unies pour la coordination des urgences sanitaires mondiales dans le monde.
M. Amoth a souligné que le Kenya, sous la direction du comité national d'intervention d'urgence sur le COVID-19, met pour sa part en œuvre une stratégie globale visant à freiner la propagation du COVID.
Il a exhorté le Secrétariat de l'OMS à tenir compte de la recommandation du Comité consultatif indépendant de surveillance pour une allocation accrue du financement flexible de base pour les activités de préparation des programmes des situations d'urgence sanitaire lors de l'élaboration du budget programme pour le prochain exercice biennal.
« Nous recommandons de renforcer les capacités des bureaux de pays de l'OMS pour compléter les efforts nationaux de préparation », a noté M. Amoth, ajoutant que le Kenya a institué des mécanismes législatifs, réglementaires et politiques pour incorporer les dispositions du Règlement sanitaire international (RSI).
Selon M. Amoth, après l'achèvement d'une évaluation externe conjointe du RSI en 2017, le Kenya s'est attaqué aux lacunes identifiées grâce à la mise en œuvre du Plan d'action national pour la sécurité sanitaire.
Il a conclu que Nairobi recommande que le comité examine les progrès dans toutes les régions de l'OMS, notamment une évaluation des outils et protocoles déjà en place, en particulier dans la région de l'Afrique. Fin
