Des organisations syndicales de fonctionnaires de Côte d'Ivoire ont demandé au gouvernement d'organiser “un dialogue national inclusif”.
« En tout état de cause, il appartient aux tenants du pouvoir de créer un cadre inclusif, serein et sain de discussions. Les plateformes syndicales qui sont prêtes à apporter leur contribution à la réussite de ce dialogue se réservent le droit de tirer toutes les conséquences des décisions qui seront prises », a déclaré leur porte-parole, Dr Oumar Yéo.
Ces organisations ont, en outre, jugé “insuffisante” la rencontre entre le président de la République Alassane Ouattara et le président du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI-RDA), Henri Konan Bédié, à la suite du scrutin du 31 octobre 2020.
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Dr Yéo a également décrié “les menaces injustifiées et les sanctions prises à l'encontre des travailleurs absents de leurs postes en raison justement des effets collatéraux de la crise qui secoue le pays”. Il a, par ailleurs, exprimé la compassion de ces organisations à l'égard des blessés et des familles des disparus lors de la période électorale de la présidentielle d'octobre 2020.
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Au nombre des organisations syndicales de fonctionnaires de Côte d'Ivoire signataires de la déclaration prononcée par Dr Oumar Yéo, figurent la Plateforme des organisations des enseignants-chercheurs de Côte d'Ivoire (POSEC-CI), le Collectif des agents technique des eaux et forêts de Côte d'Ivoire (CATEF-CI), le Collectif national des agents techniques des eaux et forêts (CNATEF), la Plateforme nationale Santé, la Plateforme des fonctionnaires secteur Education-Formation (PFEF) et de l'Intersyndicale des fonctionnaires de Côte d'Ivoire (IFCI).