TRIPOLI, 9 août (Xinhua) — La militarisation des installations pétrolières et la présence de mercenaires dans ces installations peuvent conduire à des catastrophes plus graves que les récentes explosions meurtrières dans la capitale libanaise de Beyrouth, a averti dimanche la Compagnie libyenne nationale de pétrole (NOC).
« La militarisation des installations pétrolières, la présence de mercenaires ainsi que l'escalade militaire augmentent les risques que les hydrocarbures et les produits chimiques stockés dans les ports pétroliers font courir aux travailleurs et à la population locale », a indiqué le président de la NOC, Mustafa Sanalla.
« Cela pourrait conduire à une catastrophe plus grave que celle du port de Beyrouth », qui a fait au moins 158 morts et 6.000 blessés, a-t-il averti, ajoutant que cela entraînera également la perte d'opportunités de vente estimées à des centaines de milliards de dollars.
Selon la NOC, des mercenaires étrangers alliés à l'Armée nationale libyenne, milice rebelle basée dans l'est du pays, occupent les principaux champs pétrolifères et les ports de la Libye, ce qui a entraîné l'arrêt de la production de pétrole, occasionnant jusqu'à présent des pertes de près de huit milliards de dollars. Fin