Les populations de Niakara plaident pour des missions d'envergure des commandos forestiers sur les différents sites d'orpaillage dans les aires protégées.
Ces populations estiment que la lutte contre l'orpaillage clandestin dans le secteur ouest de la réserve de faune et de flore du Haut-Bandama et dans les forêts classées du département de Niakara constitue le maillon faible des actions des structures techniques quant à la protection optimale du patrimoine forestier de l'État dans la région du Béré et du Hambol.
Leurs actions n'arrivent pas à mettre fin à l'orpaillage clandestin qui s'accentue surtout dans les zones relevant de la société de développement des forêts (SODEFOR), a relevé, samedi, un habitant de Kiohan, village riverain d'une forêt classée à Niakara, Issouf Traoré.
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Une fois déguerpis, les orpailleurs recolonisent immédiatement les sites aurifères, déplorent les populations. Cela a été relevé, lundi, lors de la 3 ème session ordinaire 2019 des membres du comité de gestion locale (CGL), organe de gestion participative de la réserve de faune et de flore du Haut-Bandama.