Une révolte ce 20 mai 2020, à la MACA, contre Kassoum Coulibaly dit la Machine aurait occasionné l'arrestation de ce garde pénitentiaire.
« Ce jour mercredi 20 mai 2020, à la maison d'arrêt et de correction d'Abidjan (maca), les prisonniers se sont révoltés pour manifester contre un seul individu : la machine. Ce garde pénitentiaire était une véritable terreur qui avait pour habitude de battre les prisonniers, les humilier et les déshumaniser » a révélé l'Agence de Presse Régionale.
L'individu, un ancien mécanicien de la commune de KOUMASSI, devenu surveillant pénitentiaire au titre de sa récompense pour avoir combattu lors de la crise post- électorale, faisait jusqu'à hier, la pluie et le beau temps à la MACA.
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Claude Dassé, un journaliste ivoirien qui enquêtait sur une affaire de racket à la prison d'Abidjan a affirmé avoir été frappé, séquestré et menacé de mort par des gardes pénitentiaires et la justice a ouvert une enquête.
Ce journaliste au quotidien L'Intelligent, menait une enquête depuis plusieurs semaines sur un racket généralisé organisé, selon lui, par des gardes pénitentiaires sur les détenus de la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan (Maca), une des plus grandes prisons d'Afrique, qui compte plus de 7.000 prisonniers.
Il a raconté s'être rendu le 6 mai à la prison pour rencontrer le régisseur de la Maca et un responsable des gardes pénitentiaires mis en cause dans son enquête, rendez-vous ayant été pris deux jours plus tôt.
« C'était un guet-apens. Le régisseur était absent. J'ai été séquestré pendant quatre heures par quatre gardes pénitentiaires. Deux d'entre eux m'ont donné des coups à l'abdomen, leur chef m'a injurié et menacé de mort si mon article paraissait », a déclaré Claude Dassé.
La procureure de la République de Yopougon (la quartier-commune d'Abidjan où se trouve la prison) a indiqué avoir ouvert une enquête, confiée à la brigade de recherche de la gendarmerie.
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La victime présumée, le garde pénitentiaire principalement mis en cause, le régisseur de la Maca, le directeur de l'administration pénitentiaire et quelques témoins ont été entendues, a déclaré la procureure Rosalie Zalo.
L'Intersyndicale du Secteur des Médias en Côte d'Ivoire (ISMCI) regroupant l'ensemble des 11 syndicats des médias publics et privés ivoiriens, a dénoncé dans un communiqué des « violences préméditées » à l'encontre de Claude Dassé et « demande aux pouvoirs publics de tout mettre en œuvre pour que cette affaire connaisse un dénouement réel et que les auteurs de cet acte barbare soient tous punis ».
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