Le président français Emmanuel Macron, interpellé sur le Cameroun par un activiste camerounais, dit avoir mis la pression sur Biya pour traiter ce sujet.
L'opposition et des ONG locales ont accusé le gouvernement et les militaires, qui combattent depuis 3 ans des groupes armés sécessionnistes anglophones, d'être responsables du récent massacre de 22 civils, dont 14 enfants et des femmes, dans un village d'une province peuplée par la minorité anglophone dans le nord-ouest du Cameroun.
Le drame s'est déroulé vendredi 14 février 2020 aux environs de 14h dans le village de Ntumbo, a précisé James Nunan, chef du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) de l'ONU pour les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun, dont l'équipe a recueilli « de nombreux témoignages » permettant d'établir ce bilan.
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Le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun, l'un des deux principaux partis d'opposition, a « condamné le massacre » de femmes et d'enfants, dans un communiqué. « Le régime dictatorial » et « le chef suprême des forces de sécurité et de défense sont les premiers responsables de ces crimes », poursuit le parti.
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