Mali, Guinée et Burkina : la CEDEAO maintient la pression

La CEDEAO a maintenu le 25 mars 2022, la pression sur le Mali, la Guinée et au Burkina et menace de nouvelles sanctions.

La « engage les autorités de la transition à s'inscrire dans une période complémentaire de 12 à 16 mois » avant l'organisation d'élections et le retour des civils au pouvoir à Bamako, écrit l'organisation dans son communiqué final.

Une première version de ce document consultée, et présentée comme « validée » par une source diplomatique, évoquait le même délai. L'ultime version ajoute samedi matin que le « délai complémentaire court à partir du 15 mars 2022 ».

LIRE AUSSI: Touré Mamadou aux jeunes de Daloa: « ne soyez pas une jeunesse qui exécute, mais une jeunesse proactive »

En outre, la CEDEAO maintient les lourdes sanctions économiques infligées au pays le 9 janvier 2022 lorsque la junte a affiché son intention de se maintenir plusieurs années à la tête du pays, annonçant qu'elle n'organiserait pas d'élections fin février comme prévu initialement.

La Cédéao avait ordonné en janvier la fermeture des frontières avec le au sein de l'espace sous-régional et la suspension des échanges autres que de produits de première nécessité.

LIRE AUSSI: COP-15 : 197 pays à Abidjan

Par ailleurs, l'organisation ouest-africaine a décidé vendredi de sanctionner la si elle ne présentait pas de « chronogramme acceptable pour la transition », « au plus tard le 25 avril ». Moins précis, le communiqué précédant évoquait « fin avril ».

« Passé ce délai, des sanctions économiques et financières entreront immédiatement en vigueur », selon la dernière version du communiqué qui ne fait plus allusion à des sanctions contre des « membres du gouvernement » comme le stipulait la première version.

Written by Christian Binaté

Paqui-Festival 2022 : la 2e édition prévue du 15 au 17 avril à Bassam

« Si Bédié et ADO ne sont pas candidats en 2025, Affi sera le prochain Président de la Côte d’Ivoire » – Jean Bonin