Le ministre Touré Mamadou était à Daloa le dimanche 15 mars 2020 où il a expliqué la nécessité de reformer la constitution.
“Les reformes entreprises en ce moment ne visent aucunement à éliminer des candidats de la course à la présidence. Le président Alassane Ouattara veut juste la reforme pour éviter à la prochaine équipe dirigeante des difficultés”, a indiqué M. Touré lors de la cérémonie d'investiture des coordinations de l'union des enseignants du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP).
Selon lui, le changement souhaité du mode de désignation du vice-président de la République vise à réduire “les conflits” entre le futur président et son vice-président au regard de cas vécus en Afrique où souvent le président et son vice-président sont en conflit ouvert.
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La réforme porte sur trois points à savoir la nomination du vice-président, la suppression de la cour suprême en raison de la mise en place d'une cours de cassation et la révision de la fin du mandat des députés qui expire le 31 décembre 2020.
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La révision de la constitution à quelques mois de la ténue de l'élection présidentielle est sujette à récrimination de la part des partis d'opposition qui la jugent “hors délai”. A compter de mardi, l'Assemblée nationale devrait procéder à la révision constitutionnelle à Yamoussoukro.
