Le lundi 10 août 2020, 7 personnes qui avaient pris part aux manifestations de l'opposition à Gagnoa ont été déférées à la prison civile.
« C'est inconcevable, que des gens quittent Lakota, Guibéroua, Oumé, pour venir manifester à Gagnoa », s'est indignée Mme Zébéyoux, pour justifier l'incarcération des sept manifestants, considérés comme des meneurs de groupe.
Au total, 25 personnes ont été interpellées à la suite de ces manifestations, organisées par l'opposition politique contre l'annonce du troisième mandat de l'actuel Chef de l'Etat, Alassane Ouattara. Le parquet a l'opportunité de poursuite, a indiqué la magistrate hors hiérarchie.
Rappelant que ceux qui ont été arrêtés, seront peut-être condamnés au terme d'un procès, Aimée Zébéyoux, qui échangeait avec une centaine de jeunes de tous les bords politiques, a exhorté ces interlocuteurs à quitter la rue et abandonner toutes manifestations non autorisées.
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Une autre manifestation de rue est prévue pour jeudi, alors que selon le préfet de région du Gôh, préfet du département de Gagnoa, Fofana Lancina, celle-ci est interdite, vu qu'aucun courrier officiel n'a été adressé aux autorités.