Meiway a invité l'opposition et les Ivoiriens à demeurer dans la lutte contre la candidature du président Ouattara à la présidentielle.
« Ivoirien mon frère, ivoirienne ma sœur… n'aies pas peur même les mains nues… le plus faible c'est l'adversaire qui ne peut rien sans arme… la patrie a plus que jamais besoin de nous ses enfants : les vrais… c'est un devoir et une mission patriotiques…du nord au sud, de l'est à l'ouest, en passant par le centre, on ira jusqu'au bout et nous vaincrons… il fera jour demain » a lancé Meiway.
Rappelons que la réaction de Meiway fait suite au meeting de l'opposition ivoirienne tenu le samedi 10 octobre 2020, au stade d'Abidjan pour présenter un front uni contre la candidature controversée du président Alassane Ouattara à un troisième mandat à la présidentielle du 31 octobre.
Cette manifestation a rassemblé pour la première fois de nombreux leaders, de l'ancien président Henri Konan Bédié, candidat à 86 ans du Parti démocratique de Cote d'Ivoire (PDCI, principal parti d'opposition) à des représentants des grands absents de la présidentielle, l'ancien président Laurent Gbagbo, en liberté conditionnelle en Belgique, et l'ancien chef rebelle et ex-Premier ministre Guillaume Soro, en exil en France et recherché par la justice ivoirienne.
L'ancien président de l'Assemblée nationale Mamadou Koulibaly ou les anciens ministres d'Alassane Ouattara, Abdallah Albert Mabri Toikeusse et Marcel Amon Tanoh, trois figures politiques dont les candidatures à la présidentielle ont été rejetées par le conseil constitutionnel, étaient également là.
Il y avait aussi les « frères ennemis » du Front populaire ivoirien (FPI) fondé par Laurent Gbagbo. Le parti de l'ancien président est divisé depuis des années entre une tendance dirigée par l'ancien Premier ministre Pascal Affi N'Guessan et une autre, les « GOR (Gbagbo ou rien) de Assoa Adou, secrétaire général de la branche considérée comme historique. Celles-ci étaient jusqu'à présent irréconciliables.