Après la défaite surprise de l'Argentine, l'Allemagne, l'Espagne et la Belgique entrent en piste ce 23 novembre 2022 pour le Mondial.
Les affiches Croatie – Maroc, Allemagne-Japon, Espagne-Costa Rica et Belgique-Canada proposent a priori des confrontations déséquilibrées entre un prétendant européen et un challenger moins coté.
C'est le cas de l'Allemagne: méconnaissable, la sélection quatre fois championne du monde arrive escortée de nombreux doutes, symbolisés par ses errements défensifs, la méforme du charismatique attaquant Thomas Müller ou la blessure de Timo Werner.
« Je ne dirai pas que l'on est favori du tournoi, mais il n'y a pas une équipe complètement au-dessus du lot », a reconnu Oliver Bierhoff, manager de la sélection allemande.
LIRE AUSSI : Lutte contre la corruption : 356 cas enregistrés par la SPACIA de janvier à octobre 2022
Face à la Nationalmannschaft se dresse le Japon, dont de nombreux joueurs évoluent en Bundesliga allemande et qui rêve d'atteindre à nouveau les huitièmes, comme en 2002, 2010 et 2018.
Pour passer au tour suivant, les « Samouraïs Blue » vont devoir s'extraire d'un groupe très relevé où figure aussi l'Espagne, qui lance contre le Costa Rica sa quête d'un deuxième titre mondial.
« Notre objectif est d'aller jusqu'à la finale, si possible », a lancé mardi le sélectionneur espagnol Luis Enrique, autoproclamé « leader » d'une Roja très rajeunie.
LIRE AUSSI: Ronaldo sur le marché
Avec « Lucho », l'Espagne a atteint les demi-finales de l'Euro l'an dernier et même sans grande star, les talents Pedri, Gavi ou Ansu Fati promettent de renouveler le jeu de passes « à l'espagnole » qui a fait les beaux jours de l'équipe victorieuse du triplé Euro-Mondial-Euro entre 2008 et 2012…
« Avoir des joueurs de cette qualité peut t'aider à atteindre tes objectifs. J'espère qu'ils offriront leur meilleur rendement », a déclaré Sergio Busquets, champion du monde 2010 et aujourd'hui capitaine expérimenté de cette nouvelle génération.