Nigeria: les projets de fermeture de camps de déplacés inquiètent l’Amnesty International

Au Nigeria, les projets de fermeture des camps de déplacés le nord du pays pourraient mettre en danger des dizaines de milliers de personnes.

Il faisait encore nuit quand Babagana Zulum, le gouverneur de l'État de Borno, est arrivé dans le camp de Bakassi le 19 novembre, pour annoncer aux déplacés qu'ils avaient un peu plus de dix jours pour partir.

Ceux-ci ont reçu une aide alimentaire et de l'argent. Un peu plus de 200 euros pour les hommes. Et une centaine d'euros pour les femmes. Malgré ce coup de pouce, Binetou n'a pas pris le chemin du retour, rapporte notre correspondante au , Liza Fabbian.

Elle a simplement déplacé sa tente à quelques mètres de l'enceinte du camp : « On ne peut plus vivre là-bas. Ceux qui ont voulu rentrer ont dû faire demi-tour, car il n'y a plus rien et tous les jours on entend des coups de feu. Moi, je ne peux pas oublier le jour où j'ai fui la région du lac Tchad à pied et comment j'ai marché jusqu'à Monguno avant de rejoindre Baga. À chaque fois que j'entends un bruit, je crois que c'est un coup de feu. »

Written by Romuald Kwame

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