Les enseignants de deux lycées publics de Toumodi ont interrompu les cours le 2 mai 2023, pour protester contre le non-paiement des indemnités de correction du Bac 2023.
Selon le porte-parole du collectif des syndicats regroupant le Synesci, le Cyres, la Cesci et l'Udensci, il ne s'agit pas d'une grève mais d'un mouvement d'humeur pour exprimer leur mécontentement pour le non paiement des indemnités de correction près d'un an après les examens du Baccalauréat.
« Nous avons montré notre bonne foi en faisant les épreuves physiques du BEPC 2023 pour dire à nos autorités que nous n'arrêtons pas les cours juste pour le plaisir de les arrêter. Mais jusqu'à présent, nous n'avons pas encore reçu les indemnités de correction du Bac de l'année dernière. Cet arrêt de travail est de 24 heures mais sera reconductible jusqu'au paiement desdites indemnités », a-t-il expliqué sous le couvert de l'anonymat.
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Devant cette situation de non cours, les 8.000 élèves du Lycée moderne 1 et du Lycée moderne Camille Alliali de Toumodi ont regagné leur domicile.
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En avril, les quatre syndicats qui avaient prévu interrompre les cours ont accepté de suspendre ce mot d'ordre après l'intervention de Cina Ouattara, le directeur régional de l'Education et de l'Alphabétisation de Bouaflé qui assure l'intérim de celui de Yamoussoukro.
Les épreuves physiques du Baccalauréat 2023 sont prévues pour la semaine prochaine.
