Bally Ferro décrypte la déclaration de Ouattara à Bongouanou relative à la décision de la France et des Etats-Unis pour la présidentielle ivoirienne.
DITES-MOI que je souffre de strabisme et que Alassane Ouattara, le produit fini de New-York et Paris, n'a pas pu tenir ces propos irréels:
– il a été « candidat à titre exceptionnel » en 2010 en violation de l'arrêt de la Chambre administrative de la Cour suprême du 6 octobre 2000;
– il a été installé, dans le fauteuil présidentiel, par la force militaire des Casques bleus de l'ONU et des soldats français de la force Licorne en violation de l'arrêt du Conseil constitutionnel du 3 décembre 2010;
– Nicolas Sarkozy a été le seul chef d'État occidental à assister à l'investiture au forceps de Ouattara, le 21 mai 201, à Yamoussoukro. Et à cette occasion, le chef de l'État ivoirien saluait la tutelle française : « Vous avez vu; tout le monde vous dit: ‘Merci Sarko »;
– Il s'est rendu, le 7 octobre 2014, à Séoul, en Corée du Sud, pour féliciter, à travers Young-jin Choi, son représentant spécial en Côte d'Ivoire, Ban Ki-moon, le SG de l'ONU, pour leur implication active dans sa prise du pouvoir par les armes.
Et c'est cet homme, irrespectueux des Institutions ivoiriennes et fabriqué de toutes pièces par la communauté internationale qui, non seulement veut créer l'eau chaude, mais renie publiquement ses bienfaiteurs !?