Ouattara a déclaré le 28 décembre 2019 au terme d'un entretien avec Téodoro Obiang, que la loi sera appliquée à tout citoyen voulant déstabiliser le pays.
“Je peux vous dire que nul ne sera autorisé à déstabiliser la Côte d'Ivoire, à perturber la quiétude des ivoiriens. Le droit sera appliqué à tout candidat ou pas. Les candidatures ne sont pas encore ouvertes par la commission électorale indépendante et même si c'était le cas, nul n'est au- dessus de la loi, aussi bien les anciens présidents, les présidents d'institutions, les présidents de la République que tous les autres. Nous sommes des citoyens et nous sommes responsables devant les juridictions”, a déclaré le président Alassane Ouattara.
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Il a précisé que la Constitution de la Côte d'Ivoire a des éléments clairs concernant les députés.
Selon cette constitution, a-t-il rappelé, les députés ne peuvent pas être poursuivis dans le cadre de l'exercice de leur fonction, mais quand ils sont mêlés à la déstabilisation de la Côte d'Ivoire, ils doivent faire face à la rigueur de la loi et cela quel que soit le lieu où ils résident.
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“Je termine en disant que la loi sera appliquée intégralement à tous les citoyens ivoiriens quel que soit le lieu où ils résident en dehors de la Côte d'Ivoire”, a conclu le président Alassane Ouattara répondant à un journaliste de savoir quelle est sa réaction par rapport au mandat d'arrêt international lancé par la justice contre l'ancien président de l'Assemblée nationale de Côte d'Ivoire, Guillaume Kigbafori Soro.
Le président de la Guinée Équatoriale est arrivé samedi à Abidjan aux environs de 12 H, en compagnie de son épouse Constancia Mangue de Obiang pour une visite d'amitié et de travail de quelques heures, rappelle-t-on.