Pour Alassane Ouattara la constitution ivoirienne ne l'interdit pas d'être candidat. Il l'a indiqué dans une interview au journal Le Monde.
Des violences meurtrières sont survenues ces derniers jours en différents points du pays. Votre décision de briguer un troisième mandat n'a-t-elle pas mis le feu aux poudres ?
J'en suis désolé, mais l'opposition provoque des violences car elle n'a pas d'arguments. La Constitution ne m'interdit pas d'être candidat. Ma candidature est une candidature d'urgence face à un cas de force majeure suite au décès d'Amadou Gon Coulibaly.
Mon parti me l'a demandé et comme il est majoritaire à l'Assemblée, au Sénat et dans les mairies, cela signifie que la majorité des Ivoiriens m'a demandé d'être candidat.
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Je me présente contre ma volonté, ce n'est pas un plaisir. Je me fais insulter alors que je serais parti auréolé aussi bien en Afrique que sur la scène internationale.
Je tiens à mon aura mais voulez-vous que j'abandonne mon pays à ces ivoiritaires [sorte de préférence nationale], ces gens qui ont dilapidé les ressources de la Côte d'Ivoire pendant des décennies ? J'avais une obligation citoyenne et personnelle d'être candidat.