NEW YORK (Nations Unies), 2 novembre (Xinhua) — Le nombre de professionnels des médias tués a baissé l'année dernière mais ces derniers sont confrontés à d'autres risques multiples et croissants et l'impunité persiste, rappellent les Nations Unies lors de la Journée internationale de la fin de l'impunité pour les crimes commis contre des journalistes.
De nouvelles statistiques publiées par l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) à l'occasion de la Journée montrent une baisse de 14% des meurtres de journalistes pour les années 2018 et 2019 par rapport à la période des deux années précédentes.
Entre 2010 et 2019, près de 900 journalistes ont été tués dans l'exercice de leur métier, dont 156 au cours des deux dernières années. Cinquante-sept de ces meurtres ont eu lieu en 2019, le total annuel le plus bas depuis dix ans.
« Malgré une baisse du nombre de journalistes tués dans le monde, trop de journalistes continuent à payer le prix ultime pour leurs reportages », a déclaré Audrey Azoulay, directrice générale de l'UNESCO.
Le rapport de la directrice générale sur la sécurité des journalistes et le danger de l'impunité montre par ailleurs que le niveau d'impunité pour les crimes commis contre les journalistes reste extrêmement élevé – avec près de neuf cas sur 10 qui restent impunis.
Les chiffres de l'année en cours ne sont pas rassurants. Au cours du premier semestre de 2020, au moins 21 attaques contre des journalistes couvrant des manifestations on été dénombrées, ce qui équivaut au nombre d'attaques de ce type pour l'ensemble de l'année 2017. Fin